Âgée de deux ans, la fille de Gloria Nsegue Messe Zue, affectée à Pana dans la province de l’Ogooué-Lolo, a perdu la vie il y a deux jours des suites d’une morsure de serpent. La prise en charge insuffisante à l’hôpital Paul Moukambi et l’absence de sérum antivenimeux aurait contribué au décès de cet enfant.

La petite fille passée de vie à trépas à cause d’une morsure de serpent. © D.R.

 

Histoire macabre à faire pâlir les âmes sensibles, elle concerne une jeune enseignante d’espagnol, mère de trois enfants, nouvellement affectée dans la province de l’Ogooué-Lolo. La nouvelle du décès de sa fillette de 2 ans, mordue par un serpent à domicile, a fait l’actualité sur les réseaux sociaux, provoquant l’ire des internautes.

Les faits se déroulent à Pana, dans le département de la Lombo-Bouenguidi où se trouve le domicile de dame Gloria Nsegue Messe Zue. L’enfant se trouvait dans la maison lorsqu’elle a été mordue par le reptile. Aussitôt, la maman l’a conduite dans la structure hospitalière la plus réputée de la localité, à savoir l’hôpital régional Paul Moukambi.

À leur arrivée, la môme était encore en vie, selon plusieurs témoins. Malheureusement en l’absence de vaccin contre les morsures de serpent pour des soins appropriés, la petite fille a rendu l’âme. Une situation qui choque et irrite la population locale et les internautes depuis la publication de cette triste nouvelle.

Mais avant, on est tenté de s’interroger sur les conditions de vie de la dame et de sa fillette. En plus du manque évident de sécurité dans ce logement d’affectation, s’ajoutent les éternelles insuffisances auxquelles fait face le système de santé, et ce, depuis plusieurs décennies.

«Comment expliquer que de simples sérums contre des morsures de serpent manquent dans un hôpital comme celui-là ? Comment expliquer qu’une province comptant autant de cadres haut placés dans l’administration puisse avoir un hôpital si peu équipé ?», s’interrogent les internautes.

Le décès de la jeune fille vient malheureusement démontrer les carences auxquelles sont soumises les populations gabonaises dans certaines structures sanitaires publiques. Un système de santé performant et efficace passe déjà par des structures sanitaires dignement équipées pour rassurer les populations et leur redonner confiance.

Van Malongo (Stagiaire) 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Anonimus dit :

    Merci à Gabonrview pour cette information, cependant la fin de votre article rédigé par votre stagiaire ne laisse que des interrogations et son contenu ne donne pas plus d’informations sur les carences du secteur de la santé au Gabon, donc pas assez de recherches? Pensez-vous que même si cela semble être devenu la norme, que ce sont les cadres aussi hauts placés soient-ils, qui doivent s’occuper de moderniser ou d’équiper un hôpital régional alors que cela est totalement de la responsabilité du ministère de la santé? Si vous devez designer un responsable dans votre article faites-le sans hésiter…ne venez pas poser des questions de qui ou comment on peut se retrouver dans cette situation. Une affaire de manque sérum antivenimeux dans une province où les reptiles prolifèreent, ça ne s’explique pas du tout…faites votre boulot allez poser des questions aux responsables régionaux, publiez leurs avis et commentaires si vous en avez, dites à vos lecteurs pourquoi et comment cela se fait-il, et enfin vu que vous allez d’eux, prenez les avis des cadres de ces régions… Là vous aurez fait du journalisme à mon avis… Merci

    • La Rédaction dit :

      Merci pour ces pertinentes remarques. Sinon, nous essayons, autant que faire se peut, de faire notre métier dans les règles de l’art. Il y a qu’au Gabon, l’accès à l’information n’est pas encadré et rien n’oblige une source à répondre aux sollicitations des médias. On nous demande d’adresser une correspondance à la hiérarchie avant qu’un agent ou même un directeur ne puisse nous répondre. Alors, on fait comme dans le métier : on pose les questions. Comme on dit en philosophie, les questions sont parfois plus importantes que les réponses. Merci de continuer à nous suivre.

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