Le ministre de la Santé a annoncé cette semaine aux responsables des établissements privés dispensant des formations dans les professions paramédicales que leurs élèves seront soumis dès 2023 à un examen national censé leur conférer plus de crédibilité et leur ouvrir les portes de l’emploi.

Les élèves des écoles privées formant dans les métiers du paramédical passeront un examen national dès 2023. © D.R.

 

Moment de la rencontre à l’Infass. © Min. Santé

L’initiative portée par le gouvernement sur les instructions du président de la République est conforme à la politique nationale de lutte contre le chômage des jeunes. D’où la prise du décret 0121/PR/MS du 6 mai 2021 qui l’institue et en fixe les modalités. Des 2023, les élèves des différents établissements privés dispensant des formations dans les professions paramédicales seront soumis à un examen national. L’annonce a été faite, lundi 19 décembre, par le ministre de la Santé qu’accompagnait sa déléguée, Justine Libimbi, épouse Mihindou, lors d’une rencontre avec les responsables desdits établissements à l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (Infass), à Libreville.

Si le membre du gouvernement a déclaré que la décision d’Ali Bongo vise à «mettre de l’ordre dans le domaine», il n’a pas caché que son objectif est surtout de conférer plus de crédibilité aux diplômes décernés par ces établissements dont les lauréats éprouvent des difficultés à trouver un emploi parce non reconnus par l’État. «Vos étudiants viendront compétir devant un jury qui leur permettra in fine d’avoir un diplôme d’État, pour que ces jeunes ne soient plus victimes, à tort ou à raison, de discrimination du fait qu’ils seraient mal formés», a-t-il précisé.

Pour prendre part à cet examen national, les établissements privés devront tout de même répondre à un ensemble d’exigences, dont la présentation d’une habilitation, la reconnaissance d’utilité publique, et devront être engagés dans la révision de leurs curricula avec l’Université des sciences de la santé (USS), a informé Caroline Mimboui Nguema, directrice de l’Infass, superviseur dudit examen.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MBENGEK dit :

    L’évaluation du professionnalalté d’un secteur de formation se formation se veut neutre.

Poster un commentaire