Paris prépare les urnes : 150 scrutateurs formés pour un scrutin irréprochable

En attendant les scrutins du 27 septembre prochain relatifs aux législatives et aux locales, la Commission consulaire électorale de France a organisé, le 20 septembre, à Paris, une formation destinés aux scrutateurs, chargés de la supervision de ces échéances. Environ 150 participants, issus de la deuxième circonscription de la diaspora, regroupant l’Europe, l’Asie, l’Amérique et l’Océanie, ont été réunis pour cette session leur permettant d’avoir de bonnes pratiques pour le déroulement de ces élections.

L’un des formateurs exposant sur la méthodologie du vote lors des prochaines élections législatives et locales. © D.R.
Pour un excellent déroulement des élections législatives et locales, le 27 septembre prochain, à Paris, 150 scrutateurs ont été formés, à l’initiative de la Commission consulaire électorale de France. Des sessions simultanées ont eu lieu dans plusieurs grandes villes à savoir Lille, Nantes, Lyon, Rennes, Montpellier, Strasbourg, Marseille, Bordeaux et Toulouse, cités devant accueillir les centres de vote.

Instantanés de la formation des scrutateurs en France. © D.R.
La formation a permis de faire un rappel du cadre contextuel, législatif et réglementaire et un module détaillé a été proposé sur la gestion des opérations pré-électorales, du scrutin et de la phase postélectorale. Vice-présidente 1, Chargée d’Affaires a.i. de l’ambassade du Gabon en France, Bernice Abegue Owono, et le formateur principal et rapporteur de la Commission, Edson Ongoundja, ont indiqué que cette session visait à «doter les scrutateurs d’outils nécessaires pour assurer la bonne conduite du scrutin, dans de bonnes conditions d’organisation et de transparence».
Ils se sont appuyés sur les directives du président Brice Clotaire Oligui Nguema et les recommandations du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault. Aussi ont-ils insisté sur la quête d’«élections transparentes et crédibles».
«La démocratie se nourrit de la diversité des opinions»
Avant la formation, la Commission avait rencontré les 21 candidats inscrits, en France, pour le deuxième siège de la diaspora à la future Assemblée nationale. C’était l’occasion de rappeler à chacun «les bonnes pratiques électorales, à l’approche de ce scrutin historique». Des échéances d’autant plus importantes qu’ils permettent la mise en place du parlement post-transition et des Conseils locaux élus démocratiquement.
Lors de cette session, les responsables de la Commission ont également mis en lumière l’importance de l’attribution des deux sièges à la diaspora. Une initiative des nouvelles autorités du pays traduisant «la réaffirmation du lien ombilical qui relie la République à ses enfants où qu’ils se trouvent». Décision qu’ils qualifient de «puissant appel adressé à nos compatriotes de l’étranger pour qu’ils contribuent pleinement à la consolidation de notre héritage démocratique et à l’essor économique, social et culturel de notre nation».
Au terme de cette remise à niveau, les responsables de la Commission consulaire ont davantage fait remarquer que «la démocratie se nourrit de la diversité des opinions», mais que son exercice doit s’accompagner de «responsabilité et de respect mutuel afin que seule la vérité des urnes triomphe».

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