Jean-Remy Yama a été nommé sénateur par décret du président de la transition, le 8 octobre.  Un choix motivé sans nul doute par l’engagement dévolu de du syndicaliste et enseignant chercheur à défendre la justice sociale au Gabon. Un Combat lui ayant valu 18mois de prison avant d’être libéré en septembre dernier par le pouvoir de la transition.

Jean-Remy Yama. © Gabonactu

 

Oublié lors de la première désignation des membres des deux chambres du parlement de la transition intervenue le 6 octobre, Jean-Remy Yama a été repêché au forceps par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Le syndicaliste ayant récemment passé 18 mois derrière les barreaux avant d’être libéré par Brice Oligui Nguema en septembre dernier, a été désigné sénateur par décret présidentiel rendu public le 8 octobre à travers le communiqué lu par le porte-parole du CTRI, le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

L’ancien président de la confédération syndicale Dynamique unitaire remplace ainsi, Roland Moutoumbou dont le nom figure, selon le porte-parole du CTRI, « en doublon à l’annexe du décret N°017 ayant désigné les membres des chambres du parlement le 6 octobre ». Outre Jean Remy Yama, Brigitte Obame Emane a également été nommée sénateur en remplacement de Sergine Ndong, membre de l’Union nationale.

S’il est connu pour son engagement dans le syndicalisme et la défense des droits des travailleurs, Jean Remy Yama a-t-il été repêché du fait du coup de gueule lancé par Foumboula Libeka après la publication de la liste des membres du parlement ? Dans un poste publié sur Facebook peu après la publication de la liste des membres des deux chambres du parlement, le membre du Copil citoyen, par ailleurs quatrième vice-président de l’Assemblée nationale, avait décrié le fait que Jean-Remy Yama, Georges Mpaga et Aminata Ondo avaient été oubliés, alors qu’ils constituaient des propositions prioritaires de la société civile.

Connu pour son franc parlé, sa ténacité, son engagement à défendre les droits, la liberté et la justice sociale, Jean-Remy Yama saura s’illustrer positivement et marquer son existence au sein de l’hémicycle du palais du Senat, lorsqu’il s’agira de débattre des questions cruciales liées à la vie du Gabon.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Tu mérites plus que ça mon fils Jean Remy Yama. Que Dieu te garde.

  2. Belossi dit :

    Nous attendons aussi,la nomination de madame Aminata Nzomba.

  3. Cédric dit :

    Félicitations M. Yama,

    Votre courage et votre intégrité fait de vous un modèle pour toutes les générations.
    Continué à mener le bon combat, que les bénédictions venant Dieu soient manifestées dans votre vie.

    Amen !!!

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