Une vive controverse est née le 20 octobre dernier autour des sanctions infligées à huit élèves du lycée Nelson Mandela de Libreville ayant parodié l’hymne national gabonais. 72 heures après cette polémique, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a assisté à une levée des couleurs au collègue jouxtant l’établissement des apprenants concernés. Pendant ce temps, l’Inspection déléguée d’académie de l’Estuaire statue sur les peines.

Si le cas des élèves du lycée Nelson Mandela est à l’Inspection déléguée d’académie, la descente du général Oligui Nguema au collège rappelle aux tout-petits le respect des valeurs patriotiques. © Com. présidentielle

 

Au passage du président de la Transition au collège Nelson Mandela ce lundi, 23 octobre, les observateurs espéraient une «simple déclaration» à propos des sanctions infligées à huit (8) élèves du lycée éponyme. Que non ! Le sujet n’a visiblement pas été abordé. Au passage du reporter de Gabonreview au provisorat, dans l’après-midi, pour en savoir plus, le proviseur Grégoire Ombango a fait comprendre que le dossier a été transmis à l’Inspection déléguée d’académie qui devrait statuer, avant le verdict final. Les enfants n’ont donc pas encore écopé de leurs sanctions.

Le 20 octobre dernier, des élèves du lycée d’application Nelson Mandela de Libreville avaient été définitivement ou temporairement exclus pour avoir négativement parodié ou trituré volontairement l’hymne national, la Concorde. Les résolutions du procès-verbal du Conseil de discipline de l’établissement les concernant avaient fuité sur les réseaux sociaux. 

Sauf qu’au passage de plusieurs journalistes, le proviseur n’a choisi de s’adresser qu’au média du palais, Gabon 24, éconduisant les reporters de Gabonreview et de TV + Afrique, rendus sur les lieux pour mieux recouper l’information et vérifier les contours de cette affaire. Ce, prétextant recevoir ses ordres de plus haut.

Pour ce proviseur s’exprimant à demi-mots, le document répandu sur les réseaux sociaux ne proposait que des sanctions conformément au règlement intérieur de l’établissement. L’Inspection ayant le dernier mot, elle devait donc statuer sur ces cas. En conséquence, précisent d’autres sources de ce lycée, il fallait attendre que cette administration rende son verdict pour être fixé sur les corrections encourues par ces élèves. 

Ces sources indiquent par ailleurs que ces peines devraient être levées au regard du tollé provoqué. Mais aussi, expliquent-elles, les parents auraient pu directement saisir, par écrit l’administration de l’école, pour demander «clémence».

Quoi qu’il en soit, le passage du président de la Transition au collège Nelson Mandela va certainement avoir son impact sur ce dossier se trouvant désormais à l’Inspection déléguée d’académie, qui devrait statuer et décider en dernier ressort. Car, l’objectif du déplacement du général Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagné du Vice-président de la République, du Premier ministre, du ministre de l’Éducation nationale, et du ministre délégué à l’Intérieur, dans ce collège était de rappeler, à ces jeunes apprenants, le respect des valeurs patriotiques et des symboles de la République.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. le Nouveau dit :

    Ce ne sont que des enfants
    et la peine ne doit pas aller dans un sens irréversible
    Appliquons des peines de travaux d’intéret général et civique:
    nettoyage , exposés , …

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