Libreville et plusieurs autres grandes villes du pays connaissent actuellement un manque criant de sucre. Une pénurie plongeant les ménages dans le désarroi depuis quelques semaines, notamment à cause de l’absence totale de communication. Sauf que le 15 mai, notre confrère Media241, assurant avoir contacté la direction commerciale et marketing de la Société Sucrerie africaine (Sucaf Gabon), annonce un retour à la normale pour les prochaines semaines.

Les consommateurs devraient encore attendre avant de voir la «princesse Tatie» orner à nouveau les rayons des surfaces commerciales. © D.R.

 

Depuis quelque temps, les populations gabonaises des principales villes du pays font face à une pénurie de sucre, produit de première nécessité, très utilisé par les ménages et autres industries. Actuellement, le paquet d’un kilogramme peut se monnayer, sur le marché, à plus de 1 500 FCFA alors que le prix officiel homologué est de 925 FCFA. Ce qui contribue à accentuer la cherté de la vie et allège davantage le panier de la ménagère, déjà amaigri par la hausse des prix des denrées.

Selon le directeur commercial et marketing de la Société Sucrerie africaine (Sucaf Gabon), Donald Ollo Nguema, contacté par la rédaction de Media241, cette carence ne serait plus qu’un vieux souvenir dans les semaines à venir. «…dès qu’on arrive en sèche saison, la route sera plus rapide pour approvisionner Libreville et toutes les provinces», a-t-il laissé entendre.

L’absence de ce produit de première nécessité et de grande consommation dans les différentes structures commerciales, depuis quelques semaines, fait l’objet de questionnements au sein des populations. Elles s’interrogent en effet sur les raisons pouvant expliquer cette situation pénalisante, notamment au regard du fait que ce produit est pourtant fabriqué au Gabon.

Joint au téléphone par notre confrère, Donald Ollo Nguema a fait savoir que la rupture de la chaine de distribution est relative à un «souci logistique». «Nos usines sont implantées à plus de 700 km et avec les soucis de rails qui ont repris, mais aussi l’état de la route empêche que le sucre puisse remonter convenablement», a -t-il dit, ajoutant qu’ils espèrent que d’ici les prochaines semaines, la situation va revenir à la normale.

Comme on peut le constater, ces pénuries de sucre seraient dues à de nombreuses intempéries et au mauvais état des routes. Ce qui empêche d’acheminer convenablement et dans les délais ce produit très sollicité par la population.

Donald Ollo Nguema précise également que pour le moment, le sucre remonte progressivement. «Les stocks montent au compte-goutte. Un ou deux conteneurs qui arrivent, c’est vite absorbé. Il faut à peu près deux à trois semaines, parce que nous sommes en saison de pluies. Dès qu’on arrive en sèche saison, la route sera plus rapide pour approvisionner Libreville et toutes les provinces», a-t-il fait comprendre.

Pour voir la «princesse Tatie» orner à nouveau les rayons des différentes surfaces commerciales du pays, les populations devront donc patienter encore quelque temps. Périodes pendant lesquels on espère que toutes les contingences se résolvent.

Auteur : Van Malongo

 
GR
 

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