A l’Institut français du Gabon du 15 janvier au 26 février, Marilyn Mezui expose pour la première fois en solo son projet photographique initié en 2015. Sous le thème « Bantu, à la rencontre de la matrice originelle », le projet a été enrichi en accordant une place particulière à la femme. Plusieurs personnes sont allées à la rencontre de l’artiste et ses œuvres, lors du vernissage le 14 janvier.

Marilyn Mezui le 14 janvier. © Gabonreview

 

Pieds nus à l’Institut français du Gabon (IFG) le 14 janvier, l’assistance a été invitée à accéder à la salle d’exposition aménagée pour l’occasion comme un « Mbandja » (temple traditionnel). Suivant le guide, les amateurs de photographie ont tour à tour découvert les œuvres de l’artiste photographe gabonaise Marilyn Mezui,  issues de son projet Bantu.

Initié en 2015, ce projet dans sa première version comprenait une série de portraits visant à valoriser la beauté et la diversité des cultures et traditions africaines en général et gabonaises en particulier. Entre 2015 et 2020, le projet s’est enrichi et met en avant la femme, à travers sa force, sa beauté et son énergie. Ce qui explique d’ailleurs le thème de l’exposition : « Bantu, à la rencontre de la matrice originelle ».

Edwige Sauzon-Bouit et le guide lors du vernissage. © Gabonreview

«J’ai été vraiment impressionnée par la maturité artistique et par le professionnalisme de cette jeune photographe de 28 ans. Autodidacte et passionnée, elle s’est lancée dans la photographie auprès d’artistes locaux au Ghana il y a environ 9 ans. Aujourd’hui elle a atteint un degré de maturité artistique qui lui permet de retranscrire magnifiquement la personnalité des personnages captés par son objectif», a déclaré Edwige Sauzon-Bouit , directrice déléguée et attachée culturelle à l’IFG.

Quelques œuvres de Marilyn Mezui. © Gabonreview

Cette exposition dont le vernissage a eu lieu le 14 janvier, se tient du 15 janvier au 26 novembre. Première exposition de l’année à l’IFG, Edwige Sauzon-Bouit y voit «le plus beau signe d’espoir pour la jeune création en ce début d’année», au bonheur de Marilyn Mezui. «C’est vraiment avec beaucoup d’émotion que je me tiens ici devant vous pour ma première exposition photo en solo», s’est-elle exprimée.

«Les œuvres que je vous présente ce soir sont la représentation de la beauté que je me fais de la civilisation bantoue. Vous constaterez que la femme y prend une place importante. La femme, porteuse de vie, détentrice de la matrice, revêt moult casquettes», a déclaré Marilyn Mezui pour qui, la femme sait être belle et douce, déterminée et stratégique, forte et imperturbable. «Des femmes formidables, il y en a eu beaucoup sur ce projet», a-t-elle dit. «Bantu est un bébé que je porte depuis 2015, qui grandit et a atteint la maturité. Ce sont plusieurs mois de travail pendant lesquels j’ai travaillé avec des personnes magnifiques que je ne connaissais pas forcément mais qui m’ont accordé de leur temps et de leur énergie sans grand effort» a-t-elle témoigné, exprimant sa reconnaissance aux acteurs qui l’ont accompagné dans cette aventure. Notamment l’association Slam Action qui a animé la visite guidée, et l’IFG qui en plus de veiller à la bonne réalisation de ce projet, promeut la culture gabonaise.

 
GR
 

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