Si les actes de piraterie dans le golfe de Guinée poursuivent leur baisse depuis l’année dernière, la mission permanente du Gabon à l’ONU n’en appelle pas moins les pays concernés à renforcer leurs capacités de lutte et les communautés sous-régionales (CEEAC et CEDEAO) à plus de soutien financier.

La représentante du Gabon, lors de la réunion, le 22 novembre 2022. © Twitter

 

Selon l’ONU, depuis avril 2021, les actes de piraterie en mer dans le golfe de Guinée poursuivent leur baisse. La sous-secrétaire générale pour l’Afrique, Martha Ama Akyaa Pobee, a pourtant appelé à la vigilance, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations-Unies, mardi 22 novembre, à New York.

Face à ce phénomène qui rapporterait près de 2 milliards de dollars chaque année aux réseaux criminels impliqués, la mission permanente du Gabon à l’ONU a quant à elle invité les pays concernés à ne pas baisser les bras, mais plutôt à consentir plus d’efforts. Le Gabon a notamment plaidé en faveur du renforcement des capacités et du soutien financier des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Affirmant qu’il existe des liens entre les groupes terroristes et la piraterie, le Gabon, qui n’a pas manqué de féliciter le rôle joué par les organismes régionaux dans la résolution et la prévention de la piraterie, a exhorté les pays à adhérer aux mécanismes internationaux et régionaux de lutte, dont le Code de Yaoundé. Adopté en 2013, ce code de conduite vise à optimiser la coopération maritime dans l’ensemble du golf de Guinée.

 

 
GR
 

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