Plainte contre les activistes gabonais de l’étranger : Même pas peur !
Loin de se rétracter après le communiqué du ministre de la Justice annonçant des poursuites judiciaires à leur encontre, les activistes gabonais vivant à l’étranger semblent décidés à poursuivre leur offensive contre le régime de transition de Libreville. Jonas Moulenda, un des plus virulents, invite Brice Clotaire Oligui Nguema a «assumer le retour de manivelle».
«C’est du chantage. Nous n’allons pas reculer». Jonas Moulenda a réagi mardi 10 décembre au communiqué du ministre de la Justice annonçant la veille des poursuites judiciaires à l’encontre des activistes gabonais vivant à l’étranger, accusés de diffamer les autorités et de porter atteinte à la crédibilité des institutions de leur pays d’origine.
Sur le plateau de la chaîne de télévision panafricaine Vox Africa, le journaliste invoque une tentative d’intimidation visant à les empêcher de «dire la vérité aux Gabonais» et à la communauté internationale sur ce qu’est réellement le Gabon aujourd’hui : un pays qui, selon lui, «est en train de basculer dans une dictature militaire féroce». Pour lui, les militaires au pouvoir, le président de la transition en tête, ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes.
«Monsieur Oligui Nguema oublie qu’il nous incitait [du temps du pouvoir déchu]. C’est lui qui nous donnait des informations pour cogner fortement sur Ali [Bongo]. C’est le retour de la manivelle. Il faut donc qu’il assume. Quand on prend la décision d’être président, pour gérer un pays, il faut qu’on soit suffisamment fort pour supporter les coups», a lancé celui qui dit lui-même avoir porté plainte contre l’actuel chef de file du CTRI pour menaces de mort proférées, selon lui, au cours d’un de ses directs sur les réseaux sociaux.
«Je crois même que ce communiqué participe d’un jeu de contre-feu», soupçonne-t-il. Jonas Moulenda pense également que les autorités gabonaises, à travers l’annonce du Garde des Sceaux, dévoilent leur «panique».
7 Commentaires
Bjr. « Je crois ». Hmm. Amen.
Difficile de tromper tout un peuple à chaque fois. Il faut simplement apporter de la transparence dans les actes publics et les activistes cesseront de raconter ce qu’on dénonce comme des contre-vérités. Les Gabonais ont trop souffert de ce jeu des régimes BONGO, jeu basé sur la tromperie, le mensonge, les crimes impunis et l’intimidation. Si on veut construire un nouveau pays, il faut absolument refuser de repartir sur ces bases nauséabondes.
Malgré la corruption endémique et les effets néfastes du parti des masses ignorantes sur le peuple il y a toujours des vrais hommes pour apporter de la lumière.
On doit les écouter aussi, ç’est cela la démocratie. Quand on est pas d’accord on présente les propos contradictoires. Les menaces n’ont jamais rien réglé du durable.
Ou est donc passe HPO une pièce maîtresse du coup d’Etat en tant que seul civil dans cette machinerie. Le minimum c’est que les autorités qui disent gouverner le pays y apporte une réponse. Non, on joue le mort comme sous l’air d’ALI et OMAR. En espérant que ça passera seul.
MOULENDA et Autres doivent continuer d’éveiller les consciences c’est une action noble devant les méthodes rétrogrades et à répétition qui plombent nos pays du développement tant espéré.
Oui Lavue je suis d’accord avec vous Jonas et les autres doivent continuer à dénoncer c’est quoi ce pouvoir ou tout le monde doit dire oui oui oui bébé bébé bébé comme des moutons, nous sommes une nouvelle génération et le ctri doit comprendre que plus personne ne nous imposera la pensée unique
Un pouvoir qui ne veut que des bénis oui oui qui acceptent tout et chantent des louanges comme le Ministre de la justice pour maintenir son poste
Alternance23 Monsieur le Ministre, ça allait être ça?
« Même pas peur », c’est exactement ce que l’on observe. La vérité c’est que ce communiqué a donné plus d’audience aux activistes. Les lives de Princesse de Souba, Moulenda, Tata Huguette…. réunissent plus de 1000 personnes des heures durant. Dans les commentaires rares sont ceux qui soutiennent le communiqué en question, pire les activistes dans leur énervement sortent des choses que beaucoup ne connaissaient pas. Dans ce combat les activistes ne perdront pas, c’est une évidence.
Quant à ceux qui conseillent le Président, je dis vous devriez changer de métier. En France les gens giflent le Président, l’insultent toutes les secondes et aux USA la même chose. Et c’est dans ces pays que vous voulez qu’on poursuive les activistes ? Avez-vous réfléchi? Monsieur le Président, ce genre de communiqué fragilise votre règne. On vous regarde à l’extérieur.
Pour finir je vous conseillerai de tendre l’oreille à ce que disent les activistes et se poser objectivement la question de savoir si ce qu’ils disent est vrai ou faux sachant que les informations en leur possession viennent de votre entourage. Enfin faites du ménage autour de vous.
Mr le Ministre de la justice avec tous les scandales, détournements, agressions, crimes, spoliations des populations et autres délits (commis parfois même par des hautes autorités connues) dans le pays sous la transition…
Vous monsieur le ministre, ce sont « les dires » des « petits activistes » de la diaspora qui vous inquiète et préoccupe !?
On est vraiment dans la « sedrem » ! Pauvre Gabon !
Tout le clan Bongo sauf ceux qui ont la peau blanche sont en prison et Ali Baba ou son sosie dans sa villa sans rendre des comptes après avoir pillé et assassiné le Gabon.
Monsieur le Ministre de la justice, présentez votre démission. Nous savons qu’au Gabon, le ridicule ne tue pas.