Au terme de deux jours de travail, l’atelier de validation du Plan national de développement pour la Transition (PNDT) s’est achevé à Libreville. Entre révision de la structure de la matrice proposée et mise en lumière des préoccupations majeures pour une meilleure identification des projets prioritaires, cet atelier a permis de fixer le cap de la vision stratégique du développement du Gabon pour la période 2024-2026.

Huguette Nyana Ekoume ép. Awori Onanga clôturant les travaux, le 28 mars 2024. © GabonReview

 

Autour de cinq ateliers portant sur l’économie, l’accès aux services sociaux de base, l’environnement et la gestion de la biodiversité, la gouvernance et transition politique, le financement du plan, l’atelier de validation du Plan national de développement pour la Transition (PNDT) qui a duré deux jours, s’est achevé le 28 mars sous de bons auspices. De manière générale, les discussions ont mis en lumière les préoccupations majeures qui ont permis, dans le groupe 1, d’identifier les besoins prioritaires tels que l’absence de projets liés au secteur de l’industrie et du commerce ; la non-prise en compte des aspects liés au chômage, l’importance du secteur informel.

L’articulation globale du plan passée en revue

Si des stratégies et actions ont été présentées pour répondre à ces besoins via la nationalisation du secteur pétrolier, l’amélioration de la gouvernance du secteur minier, l’assainissement de la fiscalité, la mise en place des acropoles, dans le groupe 2 quelques visions stratégiques sectorielles ont été révisées pour améliorer les conditions de vie et d’accès à la propriété pour tous. Le groupe 3 a entre autres, recommandé de relancer les coordonnateurs de projets pour enrichir la matrice des projets communautaires, tandis que le groupe 4 a reformulé le narratif sur l’assainissement des dépenses publiques, la lutte contre la corruption, l’amélioration du pilotage sectoriel et le développement.

Dans cette perspective, il a révisé la structure de la matrice proposée, indiqué un nombre non exhaustif d’indicateurs de mesure de la mise en œuvre des investissements projetés dans le domaine de la gouvernance. Le groupe 5 quant à lui, a focalisé son attention sur la mobilisation des ressources additionnelles pouvant permettre de rendre opérationnelle la mise en œuvre du plan et proposé des solutions visant l’amélioration des ressources internes de l’État, des réformes visant une gestion optimale des projets en financement extérieur, l’optimisation des projets en partenariat public-privé avec un élargissement de la base d’investisseurs par une meilleure prise en compte des risques et de la structuration.

Instantané de la cérémonie de clôture. © D.R.

Établir un cadre de travail permanent

Inhérente notamment, à la mise en œuvre de ces projets, la prospection des financements innovants, le renforcement de la stratégie d’endettement et de la soutenabilité des investissements avec en perspectives l’élaboration du cadre macroéconomique et budgétaire. Selon le rapporteur des travaux, «il a été globalement recommandé que les éléments de diagnostic soient revus et améliorés. Il en est de même du cadre de résultats pour être en parfaite cohérence avec les projets prioritaires identifiés». «L’atelier de validation a donc permis de fixer le cap de la vision stratégique du développement pour la période 2024-2026», a déclaré la secrétaire générale du ministère de la Planification clôturant les travaux.

Mais aussi, a poursuivi Huguette Nyana Ekoume «d’en définir les axes et de définir un plan d’action de sa mise en œuvre». À l’issue de ces travaux, a-t-elle indiqué, il est envisagé pour la mise en œuvre du PNDT, qu’il soit établi sous la coordination du ministère en charge de la Planification et de la prospective, un cadre de travail permanent à travers des groupes de travail multisectoriels. Notamment, pour les opérations de programmation des investissements, de suivi et d’évaluation, mais aussi l’animation des tables rondes des bailleurs afin de traiter de manière interactive et opérationnelle de toutes les urgences de financement de développement.

 
GR
 

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