Si la compagnie pétrolière franco-britannique s’était opposée à la qualité d’agir du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), qui avait obtenu sa mise en examen pour des actes de pollution présumés en juillet 2021, Perenco vient de voir la Cour d’appel de Port-Gentil infirmer toutes les dispositions de l’ordonnance du juge des référés du Tribunal de Port-Gentil.

Manifestation devant le siège de Perenco, le 24 juin 2021, à Port-Gentil. © Gabonreview

 

Perenco devra finalement bien rendre des comptes au ROLBG. Mardi 26 avril, la Cour d’appel de Port-Gentil a infirmé toutes les dispositions de l’ordonnance du juge des référés du Tribunal de la capitale économique du Gabon, reconnaissant ainsi la qualité à agir de l’organisation de la société civile dirigée par Georges Mpaga, informe Me Anges Kevin Nzigou.

La compagnie pétrolière franco-britannique a été inculpée et mise en examen le 16 juillet par le Tribunal de Port Gentil. Elle est accusée de pollution à grande échelle à Etimboué, le département le plus riche en pétrole et en gaz au Gabon, situé dans la province de l’Ogooué-Maritime.

Pour l’avocat du ROLBG, l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Port-Gentil apparaît comme «une première victoire» censée «consacrer la résolution de la société civile à lutter contre les effets désastreux de la pollution dont est responsable la société Perenco Gabon». «Cette reconnaissance est symbolique pour la société civile, car elle intervient au moment où les activités de pollution de Perenco Gabon sont de plus en plus importantes, malgré les procédures engagées contre elle», poursuit Me Anges Kevin Nzigou dans un communiqué de presse.

Pour sa part, le plaignant, le ROLBG, n’entend pas s’arrêter en chemin dans son litige contre la compagnie pétrolière franco-britannique. L’organisation promet «ne ménager aucun effort pour que justice soit rendue dans l’intérêt des populations».

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Frédéric Alexandre KISS dit :

    Félicitations à l’organisation de la société civile dirigée par Georges Mpaga et à la Cour d’appel de Port-Gentil.

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