Entre 2010 et 2019, la pollution causée par des feux de forêt était quatre fois plus élevée dans les pays pauvres que dans les pays riches, selon les scientifiques. Les conclusions de cette étude présentent l’Afrique centrale, avec l’Angola, la République démocratique du Congo, la Zambie, le Congo-Brazzaville et le Gabon, comme étant la partie du monde qui connaît les plus hauts taux de pollution.

Le Gabon à la 5e place dans la catégorie des pays avec le nombre moyen annuel de jours d’exposition à la pollution atmosphérique provoquée par un incendie (SFAP) par personne le plus élevé, soit 115,6 jours par an et par personne au cours de la période (2010-2019). © D.R.

 

Selon une étude sur l’exposition de la population mondiale à la pollution atmosphérique due aux incendies paysagers de 2000 à 2019 publié dans la revue scientifique Nature, le 20 septembre 2023, les populations des pays pauvres sont largement plus exposées que celles des pays développés. Parmi ces pays les plus touchés, l’on retrouve le Gabon à la 5e place dans la catégorie des pays avec le nombre moyen annuel de jours d’exposition à la pollution atmosphérique provoquée par un incendie (SFAP) par personne le plus élevé, soit 115,6 jours par an et par personne au cours de la période 2010-2019). Et à la 7e place en termes de concentrations moyennes d’O 3 provenant du feu, pondérées par la population (30 µg m −3 ) supérieur à 23 µg m −3.

En effet, selon cette étude qui évalue les concentrations quotidiennes mondiales de particules PM2,5 et d’ozone attribuables aux feux de végétation sur la période 2000-2019, chaque année, le continent africain, le plus impacté, a subi en moyenne 32,5 jours d’exposition «importante» aux particules nocives dues aux incendies entre 2010 et 2019, contre une journée par an environ pour l’Europe et 23,1 jours pour l’Amérique du Sud.

Pour évaluer les concentrations quotidiennes mondiales de particules PM2,5 et d’ozone attribuables aux feux de végétation sur la période 2000-2019, les chercheurs se sont appuyés sur des techniques d’intelligence artificielle et de modélisation informatique en utilisant cinq mesures d’exposition différentes : concentration moyenne annuelle pondérée en fonction de la population de PM 2,5 provenant du feu ( µg m –3 ) ( une ); concentration annuelle moyenne pondérée en fonction de la population d’O 3 provenant du feu (µg m –3 ); jours-personnes annuels exposés au SFAP; nombre moyen annuel de jours d’exposition au SFAP dans la population; et nombre total annuel de personnes exposées à au moins un jour de SFAP.

 

 
GR
 

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