Les incendies sont devenus récurrents dans la capitale économique du Gabon et ses environs. Dans la nuit du 5 au 6 août dernier, quatre maisons et plusieurs biens de valeur ont été consumés par le feu à hauteur du quartier Trois Filaos, dans le 2e arrondissement de Port-Gentil. Ce drame a laissé une fois de plus plusieurs familles sans abri.

Dans la nuit du 5 au 6 août dernier, quatre maisons et plusieurs biens de valeur ont été consumés par le feu à hauteur du quartier Trois Filaos, dans le 2e arrondissement de Port-Gentil. © Gabonreview

 

Un incendie survenu dans la nuit du 5 au 6 août dernier au quartier Trois Filaos, dans le 2e arrondissement de Port-Gentil a provoqué de nombreux dégâts matériels. Le bilan provisoire dressé par les sapeurs-pompiers fait état de quatre maisons réduites en cendres, plusieurs biens de valeur calcinés, notamment de l’argent, appareils électroménagers, etc. Cependant, aucune perte en vies humaines n’est rapportée.

Selon le témoignage d’un habitant présent sur le lieu du drame, le feu dont l’origine n’est pas encore connue est parti d’une maison construite en planche, et s’est vite répandu sur trois autres en matériaux durables aux environs de deux heures du matin. «Y avait d’abord coupure d’électricité et c’est à 2 h du matin par là que l’incendie a commencé. J’ai congé le voisin qu’il y a le feu, le temps de sortir, il était déjà trop tard. On a tout perdu, rien n’a été récupéré. J’ai perdu toute ma vie», déclare Tina Abe Mve.

«On a tout perdu dans cet incendie. On était dans une maison collective, mais avec beaucoup de compartiments qui ont brûlé où on dormait. Il y avait plus de cinq familles qui habitaient dedans. J’ai même failli mourir avec mon enfantlà dans les flammes. Je suis traumatisé à un point, que ma tête est perdue», s’est désolé Stéphane Nzoué.

Impossible de contenir la puissance du feu. Les habitants tentaient à tout prix de sauver leurs enfants et de protéger leurs biens. Ce énième incident aurait affecté une dizaine des familles qui se retrouvent à la rue, sans abri et passant leur nuit à la belle étoile, car ne sachant pas à quel saint se vouer.

«Nous allons accompagner ces familleslà dans les formalités administratives. Nous allons les accompagner également dans les soins médicaux et surtout les soutenir à reconstruire ce qu’elles ont perdu», s’est engagé le député du 2e siège de la commune de Port-Gentil.

En revanche, les victimes pointent du doigt la SEEG qui selon eux, serait l’unique responsable de ce malheureux éventuellement dû aux nombreuses coupures intempestives d’électricité. «Tout ça est dû, il faut le dire, aux coupures incessantes de la SEEG. On n’arrive plus à dormir depuis un mois, notre nourriture pourrit dans les congélateurs. On ne sait plus ce qui se passe dans cette ville de Port-Gentil. Jour et nuit que des coupures, ça vient comme ça peut, ça fait comme il veut. La SEEG s’en fout éperdument, c’est la coupurelà qui a provoqué l’incendie, et voilà ce qui nous arrive», a dénoncé Stéphane Nzoué.

 
GR
 

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