Accusé de viol sur une fillette de 5 ans, Sébastien Banto, 53 ans, père de cinq enfants, a été arrêté par les enquêteurs de la direction générale des Recherches (DGR). Il sera présenté dans les prochaines heures au procureur de la République. 

Sébastien Banto, présumé violeur, face aux caméras. © Gabonreview

 

Le lundi 8 janvier, Sébastien Banto, 53 ans, a été interpellé par les agents de la direction générale des Recherches (DGR) pour le viol sur mineure. De nationalité gabonais, ce père de cinq enfants, est poursuivi pour un viol qu’il aurait perpétré sur une fillette de cinq ans. Les faits remontent au 3 janvier dernier au quartier Colombie, dans le 2e arrondissement de Port-Gentil. 

Muni de sa machette, racontent les témoins, le présumé coupable a d’abord désherbé la cour commune de sa maison et celle de ses voisins, puis un chemin rudimentaire entre les deux habitations. Derrière les bottes de Sébastien Banto, se trouvait la petite fille A.K.M âgée seulement de 5 ans. Elle n’avait de cesse de suivre son voisin dans son activité d’assainissement. 

«La petite est venue me trouver où je débroussais. Je lui ai dit de partir, mais rien. Sa grand-mère a insisté et a dit que la femme reste à côté du mari. Et elle est restée avec moi», a-t-expliqué. 

Se trouvant seul avec la gamine qui était sans slip et recouverte uniquement d’une robe volatile, Sébastien s’est empressé de l’emmener dans un coin reculé pour assouvir sa libido sans préservatif, prétextant tout de même avoir été guidé par «un esprit diabolique».

«Un esprit est arrivé dans ma tête me disant que je devais déjà prendre la petite fille comme une grande femme. C’est comme ça que je l’ai soulevée et nous sommes partis dans un couloir. J’ai commencé à jouer avec elle comme l’homme et la femme font. Mais ça n’a pas duré», a-t-il relaté. 

Gesticulant de douleurs après ce qu’elle venait de subir de la part de son voisin, la fillette est rentrée chez ses parents en larmes, criant de douleurs et tenant dans une main, une pièce de de 50 francs CFA que lui avait donné son bourreau pour prendre des bonbons. Saignant entre les jambes, elle a été rapidement emmenée à l’hôpital où malheureusement les résultats sont sans appel. Les blouses blanches ont diagnostiqué la perte de son hymen. 

Remontés après l’acte que venait de poser leur voisin, les parents ont aussitôt déposée une plainte à la DGR pour viol. Poursuivi selon les dispositions des articles 256 et 261 alinéa 7 du Code pénal gabonais, le présumé regrette déjà l’acte qu’il a posé. «Je reconnais que j’ai violé un enfant de 5 ans. Je regrette parce que je ne sais ce qui m’a poussé de violer une enfant de 5 ans», a-t-il conclu. 

Il sera présenté dans les prochaines heures au parquet de la République près le tribunal de première instance de Port-Gentil.

 
GR
 

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