Le Centre de formation d’enseignement professionnel (CFEP) de Port-Gentil est en proie à une grève générale illimitée. Les agents revendiquent notamment les arriérés des compléments de salaire et les vacations. Ils promettent de ne pas enterrer la hache de guerre tant que ces points de revendication ne sont pas totalement satisfaits. 

Les agents grévistes du CFEP de Port-Gentil réclament notamment le reste du versement des compléments de salaire de 2023. © Gabonreview

 

Un climat délétère et non des moindres prévaut actuellement au sein du Centre de formation d’enseignement professionnel (CFEP) de Port-Gentil. Mardi 14 novembre, les agents ont lancé une grève générale illimitée et ce, jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Ils dénoncent en fait le retard qui s’accumule dans le paiement de leurs compléments de salaire, datant de 2012. 

Les agents grévistes du CFEP de Port-Gentil réclament également le reste du versement des compléments de salaire de 2023. Un complément qui a été viré de moitié, il y a quelques mois, de même que le paiement des vacations. «Nous passons une situation très difficile. Depuis 2012 à ce jour, les agents du CFEP de Port-Gentil n’ont jamais touché ces compléments de salaires. Et pourtant, l’argent passe, mais ça n’arrive jamais dans les poches des formateurs», a dénoncé le porte-parole du Collectif des agents du CFEP de Port-Gentil, Joseph Nang Zang. 

«Ça fait trois semaines que Libreville a perçu ses vacations, mais ceux de Port-Gentil n’ont rien reçu jusqu’à présent. Nous n’avons eu que six mois payés des vacations de 2023. Il en reste six», a fait savoir Joseph Nang Zang. Il ajoute que «la grève est générale et illimitée jusqu’à satisfaction totale de nos revendications».  

Pour mieux se faire entendre, les agents formateurs et ceux de la main d’œuvre non-permanente ont décidé de bloquer toutes les entrées du Centre de formation menant dans les salles de cours. Ils déplorent surtout le mutisme dont fait montre l’actuel directeur général, en poste depuis plus d’une dizaine d’années. 

Selon une source proche du dossier, au sortir d’une audience entre les deux parties, la direction générale de l’établissement s’était engagée à résoudre cette situation. Or, c’est toujours le statu quo à ce jour.

Réclamant ainsi de meilleures conditions de vie et de travail, les agents en grève assurent qu’ils restent ouverts au dialogue et invitent leur tutelle à se saisir du dossier afin que règne un climat social apaisé.

 
GR
 

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