Le ministre de l’Industrie, François Mbongo Rafemo, séjourne actuellement à Port-Gentil, la capitale économique. Il y est dans le cadre de la relance des unités industrielles de la ville suivant l’exécution de la feuille de route définie par le président de la Transition. La visite l’a conduit tour à tour à Pizolub et à la Sogara où plusieurs entrevues ont eu lieu. 

Le ministre de l’Industrie, François Mbongo Rafemo, visitant Pizolub. © GabonReview

 

Sous instructions du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, le ministre de l’Industrie, François Mbongo Rafemo Bourdette, est en séjour, depuis le 12 mars, à Port-Gentil. Dans la localité, il a eu des séances de travail à la société Pizolub, mais aussi à la la Société gabonaise de raffinage (Sogara). Objectif : s’enquérir des conditions dans lesquelles évoluent ces entreprise devant être des fleurons nationales.

À Pizolub, avec l’Administrateur directeur général, Steeve Saurel Legnongo, il a pu faire le tour du propriétaire, passant par la zone d’huiles de base et additifs. Un département sensible détenant quatre cuves d’une capacité de 3 800 m³ contenant la matière première servant à la fabrication des lubrifiants. Cette entreprise, au bord du gouffre, vieille de 46 ans, détenue à 52,83% par l’État gabonais, vit désormais à son crochet. En cause, les problèmes de trésorerie causant un «climat délétère». Il est donc allé rassurer la hiérarchie de la mise en place d’un plan de relance initié par le gouvernement. 

«Cette industrialisation passe par la préservation et la création des emplois. Nous allons tout mettre en œuvre pour sortir de cette situation», a fait savoir le ministre de l’Industrie. 

© GabonReview

Le chef de département de l’Industrie a pu constater la fréquence de production dépendant du carnet de commande d’une unité de production de 500 futs par jours. De la partie gonflage de la virole, à l’ondulation et bordures en passant par le certissage et la testeuse de l’étanchéité, François Mbongo Rafemo Bourdette a ainsi pu toucher du doigt la fonctionnalité de chaque unité de production. 

La situation de la société Pizolub a ensuite été passée au peigne d’autant plus qu’elle est marquée par l’importation déloyale des lubrifiants, et le manque d’implication de l’Agence gabonaise de normalisation censée réguler ce secteur. 

Au terme de cette première séance de travail le ministre s’est également rendu à la Société gabonaise de raffinage (Sogara). «Il s’agit ici d’apporter notre soutien et d’accompagner la Sogara qui est un symbole fort de notre pays. C’est la première industrie du Gabon. Il est de notre devoir de l’accompagner dans son projet de croissance permettant de créer, préserver des emplois et promouvoir l’économie du pays», a indiqué le ministre de l’Industrie. 

La maîtrise de l’ensemble des activités et des processus de raffinage, la santé, la sécurité de son personnel ainsi que la préservation des biens et de l’environnement sont des axes de travail de la Société gabonaise de raffinage. Cette entreprise et son personnel se sont engagés dans un système de management intégré basé sur l’amélioration continue. 

La série de travail se poursuit, ce 13 mars, par des échanges à Perenco et à l’ex-Corà Wood devenue african équatorial hardwoods (AEH). 

 
GR
 

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