Le lundi 25 septembre dernier à Port-Gentil, les ex-agents de la société Impact Environnement Gabon (IEG) sont montés au créneau. Ils réclament du propriétaire de l’entreprise, Gabriel Tchango, et de l’ancien directeur général Marc Tchango, le paiement de leurs acquis sociaux après le versement de 2 milliards par Addax au titre de dommages intérêts suite à la rupture du contrat de sous-traitance.

Les ex-agents d’IEG réclament 2 milliards de FCFA à la famille Tchango, au titre des acquis sociaux. © Gabonreview

 

Une décennie après ce qu’ils qualifieraient de «licenciement abusif» par l’entreprise Impact Environnement Gabon (IEG), spécialisée dans le traitement des déchets pétroliers, les ex-employés ont interpellé la famille Gabriel Tchango pour réclamer le règlement de leurs acquis sociaux évalués à 2 milliards de francs CFA. «En 2013, nous avons été abusivement licenciés par IEG après plusieurs années passées dans les sites Addax, où nous subissons des mauvais traitements inhumains et salariaux. Nous n’avons jusqu’à ce jour rien reçu» précise le porte-parole du collectif, Thierry Mamboundou Mbina.

En effet, en 2013, la société pétrolière Addax avait remis un chèque de 2.334.000 FCFA à l’ancien maire de Port-Gentil Gabriel Tchango, au titre des dommages-intérêts pour la rupture de la sous-traitance qui les liait. Malheureusement, le Tribunal de Mouila qui avait compétence sur ce dossier, n’a jamais su vider cette affaire afin que les 150 agents virés rentrent en possession de leurs droits légaux.

«Malgré toutes les difficultés rencontrées à Port-Gentil, nous sommes partis vers le Tribunal de Mouila. Le dossier s’y trouve et le Tribunal demeure incapable de le traiter, ayant certainement reçu des intimidations du fils Marc Tchango, l’ancien conseiller spécial de cabinet du président déchu», pense le porte-parole du collectif.

Afin d’obtenir réparation, ces ex-agents de la société Impact Environnement Gabon se tournent désormais vers les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), afin que leur problème trouve une suite favorable. En cette période difficile, ces pères rencontrent toutes les peines du monde pour joindre les deux bouts. «Monsieur le président de la transition veuillez également nous redonner le sourire, car notre ex-employeur nous a enlevé l’espoir, le goût de vivre et de rêver. Il aimait nous dire, allez vous plaindre où vous voulez, je ne vous payerai pas», ont-ils lancé.

 
GR
 

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