Les anciens agents d’Impact services plus (ISP) mis à la disposition de l’entreprise Perenco à Batanga, réclament le paiement de leurs droits légaux et de leurs cotisations sociales jamais reversées par leur employeur.

Le représentant des déflatés, Gaétan Wora, lisant la déclaration des anciens agents d’ISP. © Gabonreview

 

Le mercredi 18 octobre dernier à Port-Gentil, le collectif des anciens employés, de la société Impact services plus (ISP) faisant dans la mise à disposition du personnel auprès des entreprises pétrolières, a tenu une déclaration de presse pour réclamer le paiement de leurs droits sociaux suite à ce qu’ils qualifient de «licenciement abusif».

Ce licenciement, intervenu il y a trois ans, faisait suite à plusieurs revendications aussi bien des populations que des travailleurs. Il s’agissait entre autres de repousser du côté de la plage la torchère à gaz, améliorer et prolonger le câble d’alimentation électrique des maisons du nord au sud, réfectionner le débarcadère de Perenco etc. Parmi les revendications dans le cahier de charges figuraient aussi celles liées à une embauche permanente pour les temporaires, à la modification des contrats de travail, au transfert de certaines primes (logement, chantier et transport) et la réintégration du personnel licencié pour motif économique.

«Le collectif est constitué de treize employés en CDI, et en signant la pétition de revendications de salaire, malheureusement, cinq employés ont été licenciés, le 30 juin 2020. Le motif serait des fautes lourdes sans explication de la direction, alors que les huit autres sont restés en poste jusqu’à ce jour», a déclaré le représentant des déflatés, Gaétan Wora.

Liés par des conventions communautaires au niveau du site de Perenco sis à Batanga, les chefs de village et de regroupement avaient été saisis, afin que cette situation trouve un dénouement heureux entre les deux parties. Des correspondances avaient aussi été envoyées auprès de l’entreprise utilisatrice, et bien évidemment à leur employeur ISP. Aucune notification selon eux ne leur a été faite, ce qui a créé leur indignation totale, surtout à la suite de la réaction injurieuse dont aurait fait montre leur directeur des ressources humaines.

«On a adressé en retour un courrier à la direction générale de Perenco Oil&gaz Gabon suite à ce licenciement. Malheureusement, celle-ci n’a jamais réagi jusqu’à ce jour. Pire, le DRH d’ISP a tenu des propos injurieux à notre encontre», regrette le collectif des ex-agents, sollicitant l’action du Comité pour la transition et la restauration des institutions, afin qu’un accord soit trouvé entre les deux parties.

 
GR
 

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