À Port-Gentil, un atelier de formation au bénéfice des journalistes a été organisé le week-end dernier par le bureau du Réseau national des journalistes indépendants (Renaji), sous le thème «Journalisme et industries culturelles et créatives au Gabon». L’objectif était d’apporter aux hommes des médias une meilleure pratique déontologique, une maîtrise des techniques des reportages et le développement d’un savoir-faire lié aux genres spécifiques du journalisme culturel.

Hugues Gastien Matsahanga, formateur spécialiste en industries culturelles et créatives lors de son exposé, le 3 février 2024 à Port-Gentil. © Gabonreview

 

«Journalisme et industries culturelles et créatives au Gabon». C’est la matière première qui a servi de cadre, le samedi 3 février 2024, à l’atelier de formation des journalistes de Port-Gentil. Il s’est agi de renforcer leurs compétences sur les formats spécifiques au journalisme culturel, au concept des indices culturels et créatifs et sur le cadre institutionnel et normatif de la culture au Gabon. Cette initiative est à compter au nombre des réussites et actions du bureau provincial du Réseau national des journalistes indépendants (Renaji), gratifiant les journalistes de la cité pétrolière d’une formation de pointe.

Installée officiellement en décembre dernier, la nouvelle coordination s’est engagée à permettre aux journalistes, très souvent oubliés en matière de formation, de se doter des outils techniques rédactionnels, textes et règlements régissant le métier afin de répondre aux nouvelles normes en matière de presse. «Cette plateforme vient à point nommé pour nous permettre de collaborer autour d’un idéal commun : le devoir de doter nos compatriotes de la bonne information», a fait savoir le président du bureau provincial, Estra Nell Ovono Ndong.

Axé sur les aspects des formats spécifiques au journalisme culturel, au concept des industries culturelles et créatives, au cadre institutionnel et normatif au Gabon, cet atelier vise une meilleure connaissance des journalistes de cet environnement très prometteur pour le Gabon. «Voilà une nouvelle opportunité qui s’offre à vous pour vous perfectionner dans vos missions régaliennes. Cette formation donnée gracieusement avec un expert en la matière est une denrée rare dans nos sociétés actuelles», a précisé la directrice régionale de la communication Edene Samabaka Otoungha. 

Une vue des participants et la photo de famille. © Gabonreview

Pour le formateur spécialiste en industries culturelles et créatives, Hugues Gastien Matsahanga, le gouvernement doit être capable de créer un cadre propice à l’éclosion des talents, et que les compétences soient renforcées par la formation, la mise en place des lois adéquates et un cadre normatif efficace. « Le public doit consommer de manière légale en évitant la piraterie, le plagiat la consommation massive d’un mauvais produit culturel. Il faut soutenir la préférence locale, et les acteurs doivent s’adapter aux nouveaux concepts », a suggéré Hugues Gastien Matsahanga. 

Plus d’une vingtaine de journalistes se sont penchés sur la thématique liée aux enjeux culturels, et au traitement de l’information culturelle. La promotion de la diversité culturelle, la mondialisation culturelle, la numérisation et le poids des industries culturelles comme vecteur de développement culturel ont également fait partie des sous-thèmes abordés. «Le métier de journalisme est un domaine qui nécessite beaucoup de connaissances et un recyclage. Personne ne peut être spécialiste en tout, et pour que nos papiers aient de la contenance il faut une certaine maîtrise. Et cette initiative c’est de nous emmener à nous perfectionner dans un secteur d’activité bien précis», a souligné le formateur.

 
GR
 

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