Port-Gentil : mandat de dépôt pour Brice Ngoma Paka après le vol de 4,3 millions de FCFA

Brice Ngoma Paka, âgé de 26 ans, a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Port-Gentil le mercredi 20 août 2025. Le jeune homme est poursuivi pour le vol d’une somme de 4,3 millions de FCFA dans une propriété privée du quartier Odimba. Lors de son interpellation, il ne restait que 1,5 million de FCFA du butin initial, le reste ayant été investi dans diverses acquisitions.

Le présumé accusé avec le reste du magot volé. © GabonReview

Les faits se sont déroulés dans le quartier résidentiel d’Odimba, situé dans le premier arrondissement de Port-Gentil. Selon ses déclarations, Brice Ngoma Paka s’est introduit illégalement dans une propriété privée lors d’une promenade. «Je me suis levé comme chaque jour et j’ai commencé à déambuler un peu partout. En arrivant à la villa, j’ai escaladé ; cependant, les grilles m’ont fait obstacle. En me rapprochant de la fenêtre, j’ai aperçu une sacoche», relate-t-il. Le mis en cause a utilisé un balai pour décrocher la sacoche avant de prendre la fuite, non sans avoir «brisé la caméra» selon ses propres termes.

Une fois le butin en sa possession, Brice Ngoma Paka a investi massivement dans des équipements d’entretien d’espaces verts et autres acquisitions pour plus de 2,8 millions de FCFA. «Le montant s’élevait à 4 300 000 FCFA. Avec cette somme, j’ai acquis une débroussailleuse, passé mon permis de conduire et acheté un téléviseur, entre autres. Étant donné que ma mère n’avait pas entrepris de construction, j’ai acquis une maison dans laquelle j’ai réalisé des travaux», a-t-il déclaré. Le jeune homme justifie son acte par des difficultés personnelles consécutives au décès de sa mère : «Si je l’ai fait, c’est parce que je traversais des périodes très difficiles. Lorsque j’ai obtenu le montant en question, je n’avais pas l’intention de récidiver car maman m’a laissé des petits frères et petites sœurs avant son décès».

Lors de sa comparution, Brice Ngoma Paka a reconnu les faits et exprimé ses regrets. «Je regrette profondément mes actes et présente mes excuses au plaignant, à ma famille ainsi qu’à la Justice. À ma sortie de prison, je m’engage à ne plus reproduire ce comportement», a-t-il affirmé. Selon l’article 292 du code pénal gabonais, le vol est puni d’un emprisonnement de trois ans au plus et peut être assorti d’une amende d’un montant de 1 million de francs au plus, sous réserve de l’application des circonstances aggravantes.