Si les éboulements meurtriers du PK8 à Libreville ont polarisé l’attention à l’issue des pluies qui s’abattent sur l’ensemble du pays, d’autres drames se produisent également à l’intérieur du pays. Le 10 novembre dernier à Port-Gentil, quatre maisons ont été partiellement détruites à cause de la bourrasque et des précipitations qui arrosent ces dernières semaines la capitale économique. 

Quatre maisons détruites à cause de la chute d’un arbre à Port-Gentil (Illustration). © WideAwake – Adobe stock

 

 

Port-Gentil, la capitale économique, a, elle aussi, fait les frais des pluies diluviennes qui s’abattent sur l’ensemble du pays. Le quotidien l’Union de ce 14 novembre rapporte que la grande pluie de jeudi dernier, aux premières heures de la matinée, a causé d’importants dégâts matériels. Quatre maisons ont été détruites à cause de la chute d’un arbre. 

Le journal révèle que l’arbre à l’origine de ce sinistre, qui n’a heureusement pas fait de victimes humaines, se situe derrière l’ancien hôpital Paul-Igamba. Le journaliste explique que cette chute est le résultat de plusieurs facteurs combinés. Il révèle que la zone est instable comme l’est toute la ville de Port-Gentil. Il ajoute en outre que cet espace a été récemment nivelé dans le but de la construction de nouvelles bâtisses. Des manœuvres ayant mis à rude épreuve les racines de cet arbre.

Certaines racines, précise-t-il, ont été arrachées et pendant ses derniers moments, le végétal perdait indubitablement l’équilibre. La pluie et ses vents violents sont donc venus renverser ce mastodonte qui s’est affalé sur plusieurs habitations. Plus de peur que de mal ! Mais des dégâts matériels importants. «Dieu nous a mis à l’abri du pire, car s’il n’y avait que du vent ce jour-là, certains d’entre nous se seraient peut-être retrouvés au bistrot d’à côté ou encore devant leurs maisons. Et là, la chute de l’arbre aurait pu tuer ou blesser quelqu’un», déclare un sinistré à l’Union.

Dans la ville de sable où des arbres se situent à proximité des habitations et des administrations, il est nécessaire de reprendre les opérations d’élagage et d’abattage de ceux se situant sur l’emprise des maisons. Prévenir vaut mieux que guérir, dit-on.

Comme à Libreville, le gouvernement est attendu pour des décisions pérennes visant à protéger les populations et à éviter d’éventuels drames, notamment en ce moment où l’on ressent incontestablement les manifestations du réchauffement climatique.

 

 
GR
 

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