Après avoir filé sa concubine qu’il prendra finalement en flagrant d’adultère, un homme a été condamné à 3 mois de prison dont 2 avec sursis et 3 millions de francs CFA d’amende. L’homme qui avait frappé les amants avant de les humilier, en les obligeant à pousser nus sa voiture en panne sous la menace d’une machette, a été condamné pour violences faites aux femmes et usurpation de titre.

Le tribunal de Port-Gentil où ont comparu Aymar Achille Mfoubou et Eléonore Ozouaki. L’Union

 

Le 13 janvier lors d’une audience correctionnelle au tribunal de Port-Gentil, Aymar Achille Mfoubou a été condamné à 3 mois de prison dont 2 avec sursis et 3 millions de francs CFA d’amende. Agé de 39 ans, l’homme était poursuivi pour violences faites aux femmes et usurpation de titre, rapporte le journal L’Union de ce 19 janvier.

Selon le journal, flairant l’infidélité de sa compagne Eléonore Ozouaki, il décidera de filer cette dernière en plaçant un GPS sur sa voiture. Le 11 décembre 2021, il constatera que la voiture était stationnée à un endroit plutôt inhabituel et décidera de s’y rendre. Sur les lieux, il s’apercevra qu’il s’agit d’un motel et pour y accéder, il se fera passer pour un agent de la Direction générale des recherches (DGR).

Il brandira au gardien une carte d’électeur pour accéder à la chambre des deux tourtereaux. Une fois dans la chambre, il «terrasse son rival avec un coup de poing avant de s’en prendre violemment» à sa compagne. En sortant du motel avec sa compagne, il recroisera l’amant de celle-ci. Sous la menace d’une machette, il le sommera de monter dans sa voiture, de se dévêtir afin de le conduire lui et sa compagne chez l’oncle de cette dernière. L’idée, apporter une preuve tangible de l’infidélité de sa compagne à sa belle-famille. En chemin, la voiture tombe en panne. Il ordonne aux amants qui sont nus de pousser le véhicule.

Des actes de violence et d’humiliation que dénoncera l’ONG Aurore. L’association de lutte contre les violences faites aux femmes prendra fait et cause pour sa compagne, en se constituant partie civile. Reconnaissant les faits, Aymar Achille Mfoubou sera reconnu coupable de délit de violences faites aux femmes et d’usurpation de titre. Aussi cocasse soit cette histoire, l’ONG Aurore se réjouit d’un verdict qui rend justice aux femmes, selon elle.

 
GR
 

9 Commentaires

  1. Gabon dit :

    Justice aux femmes vous dites… Une femme infidèle, pathétique.

  2. Cheriph Angoundou dit :

    Vraiment c’est lamentable. Vive l’impunité de l’infidélité. Est ce que cette dernière n’a pas humilié son mari? Et cette relation extra conjugale existe depuis combien de temps?elle y avait prit goût…

  3. Gabon dit :

    Pas un aman mais plusieurs! Et c’est pas sa concubine ils sont mariés à la coutume avec deux enfants c’est qui est encore plus pathétique

  4. Gabon dit :

    Pas un amant mais plusieurs et en plus sont mariés à la coutume avec deux enfants c’est qui est plus pathétique. Sanss compter les fétiches trouver sous le lit

  5. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Infidèle et protégé par la justice. Cocufié mais puni par la loi. finalement dites nous comment cette affaire aurais du être régler sans que l’on puisse prendre partie pour ‘homme ou la femme? Amen.

  6. Ibinga dit :

    Weeee, à vérifier même si les enfants sont de lui. Elle trompe son mari depuis combien de temps et avec combien d’hommes ?la bordelerie est encouragé…au delà de l’acte du mari la femme est encouragé à continuer dans ses cuisses légères tout en se foutant de son alliance..

  7. Paul Bismuth dit :

    Tous les commentaires de ces « masculinistes » plus haut sont désopilants. Sa compagne l’a certes trompé, mais aucune disposition de notre droit positif (fort heureusement) ne lui donne le droit d’agir ainsi. Ce monsieur, en plus d’être cocu (ce n’est pas de sa faute), se fait bouffon et délinquant en se faisant justice de cette manière.

    Quant à la femme, c’est une drôlesse (pour ne pas dire cat***). En tout état de cause, la séparation (ou le divorce en cas de mariage)aurait été la meilleure solution.

    cordialement

  8. Grégoire 1er ombinda dit :

    N’importe quoi une femme infidèle elle a même eu la chance si c’était moi je devais les laisser les tatouages

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