Une délégation du ministère de l’Enseignement supérieur a séjourné du 17 au 18 décembre à Port-Gentil. Elle s’est rendue sur le site de la future université internationale pour s’enquérir du chantier dans la perspective de la reprise imminente des travaux. Objectif : accroître les capacités d’accueil des étudiants gabonais dans cette ville. 

La délégation du ministère de l’Enseignement supérieur sur le chantier de l’université de Port-Gentil. © Gabonreview

 

Du 17 au 18 décembre, sous la houlette du ministre de l’Enseignement supérieur, une délégation de ce département ministériel s’est rendue à l’université internationale de Port-Gentil. Conduite par le Conseiller technique, Aimé Tonda, elle est allée s’enquérir de l’état actuel du chantier de cet établissement. Ce, dans la perspective d’un redémarrage des travaux. Une étape intervenant après les visites guidées effectuées à l’université d’Akanda, suivies des travaux de réhabilitation de l’amphithéâtre de l’Université Omar Bongo. 

«Cette visite s’inscrit dans la logique prônée par les plus hautes autorités. C’est-à-dire, celle d’accroître les capacités d’accueil des espaces pédagogiques à travers le pays», a indiqué le conseiller technique au ministère de l’Enseignement supérieur, Aimé Tonda. 

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Soucieux de l’avenir de la jeunesse Gabonaise, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a mis en place un fond spécial de 13 milliards de francs CFA, destiné à l’ensemble des universités et grandes écoles du pays. La visite de terrain entre ainsi dans le cadre de l’objectif d’offrir à Port-Gentil, une grande école universitaire après le Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de N’tchengué. 

«La préférence de nos parents était d’envoyer tous les enfants à l’étranger. Il faut nécessairement mettre fin à cette tendance. La reprise des travaux est conditionnée par le paiement d’une dette, et le gouvernement va s’atteler à faire en sorte qu’elle soit payée le plus urgemment possible », a précisé Aimé Tonda. 

Lancé en 2012 dans le but d’éviter la sortie des étudiants gabonais vers l’étranger, le projet a enregistré un arrêt subit deux ans après. En novembre 2015, les travaux avaient repris avant de connaître une seconde interruption, un an après, dû aux problèmes de règlement des factures. Depuis cinq ans, l’entreprise Nouveau concept tente tant bien que mal de ne pas jeter l’éponge, en effectuant des travaux avec des moyens de bord. Sur le plan purement technique, un travail de fond a été réalisé à l’identique de l’école supérieure d’Akanda. 

«Tous les bâtiments sont hors de l’eau, et sont protégés de la pluie ce qui correspond à un avancement des travaux supérieur à 60 %. On peut estimer, en ce qui concerne le travail, que plus de la moitié a été réalisée», a fait noter le directeur général de l’entreprise Nouveau concept BTP SAS, Dominique Gaugry. 

Implantée dans la zone de N’tchengué, dans le 4e arrondissement de la cité pétrolière, en face du lycée Thuriaf Bantsantsa, l’Université Internationale de Port-Gentil se dresse, splendide, sur une superficie de 8 hectares. Le projet de R+2 comprend deux bâtiments pédagogiques et administratifs, des logements pour étudiants et le corps enseignant, un amphithéâtre de 400 places, un restaurant, une partie dédiée au sport et des maisons d’astreinte pour le recteur et le sous-secteur. 

Avec une capacité d’accueil estimée à 3 000 étudiants et une possibilité d’extension réalisable pour 5 000 étudiants, les travaux réalisés correspondent à 65%. À ce jour, les enduits extérieurs sont terminés, tout comme la toiture, le réseau électrique et câbles sous dallage mais également, des induits intérieurs réalisés à près de 85%. 

Une enveloppe de plus d’une quarantaine de milliards de francs CFA est nécessaire pour l’achèvement de l’Université Internationale de Port-Gentil.

 
GR
 

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