Poste SA : S’achemine-t-on vers le bout du tunnel pour les épargnants ?

À la suite de la nomination, en Conseil des ministres du 28 septembre dernier, du nouveau président directeur général de la Poste SA, Jean Eric Raynald Ndama, les épargnants de cette entité bancaire publique espèrent désormais entrer en possession de leurs épargnes. Ils y pressentent la fin de leur longue attente au regard des engagements pris par les autorités de la Transition.

La nouvelle hiérarchie de la Poste SA apporte un vent d’espoir aux épargnants de PosteBank. © D.R.

Depuis quelques années, la Poste SA n’est plus que l’ombre d’elle-même, tant elle souffre de nombreux maux, et ce, malgré les différentes successions à sa tête. Entre les grèves du personnel, les revendications des ex-agents licenciés n’ayant toujours pas perçu leurs droits, les épargnants qui, jusqu’à présent, ne peuvent prétendre à leurs épargnes, rien ne va plus dans cette structure publique. L’institution est à l’agonie et les acteurs et bénéficiaires de ses services ne savent plus à quel saint se vouer. Mais récemment, une lueur d’espoir a jailli avec la nomination d’un nouveau top management. 

La Poste SA a un nouveau président directeur général en la personne de Jean Eric Raynald Ndama. Il sera secondé par Blanche Yelessa-Moudjigui, nommée en Conseil des ministres du 28 septembre dernier. Tous les deux auront la lourde mission de redresser cette structure valétudinaire.

La nouvelle hiérarchie de la Poste SA apporte un vent d’espoir aux épargnants de la PosteBank qui espèrent une amélioration de la situation. «Nous nous sommes sentis soulagés d’apprendre l’arrivée du nouveau patron», s’est réjoui un client, espérant que leur situation s’améliore en tenant compte des tous les facteurs.

«En cas de remboursement, la prise en compte des intérêts doit être de mise. Car, les problèmes des finances de la poste n’émanent pas des épargnants, mais de la poste elle-même et à cause de sa mauvaise gestion à l’époque», a-t-il ajouté.

Ayant longtemps accusé le coup d’une «mauvaise gestion», la Poste SA pourrait donc renaitre de ses cendres avec l’arrivée de ses nouveaux patrons. C’est peut-être là, «enfin», le bout du tunnel pour les acteurs de cette institution qui n’attendent qu’une évolution dans ce dossier.

Van Malongo (Stagiaire)