Ouvert le 6 octobre à Libreville, le conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration (Ena) se penche sur le projet de décret portant réorganisation de cette école.

Les locaux de l'ENA du Gabon. © vivre.au.gabon.over-blog.com

Les locaux de l’ENA du Gabon. © vivre.au.gabon.over-blog.com

 

Sous la présidence du ministre de la Fonction publique, le conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration (Ena) se tient depuis le 6 octobre courant à Libreville. A l’ordre du jour : le point de la réforme de cette école. «Nous avons aujourd’hui la lourde mission de redonner à l’Ena ses lettres de noblesse. Je vous invite à donner le meilleur de vous-mêmes durant nos travaux afin que soit adopté le projet de décret portant réorganisation de cette école qui vous est soumis», a lancé Jean Marie Ogandaga à l’ouverture des travaux. L’adoption de ce décret devrait ainsi permettre à l’Ena d’être plus compétitive en termes de formation, le décret n°212/MFP/PR du 8 mars 1982 n’étant plus adapté aux évolutions et missions de l’école. «Il ne s’agit pas d’une simple réformette avec la modification de quelques articles. Mais bien d’une réforme structurelle qui nécessite la création d’une agence comptable et de nouveaux organes rattachés à la direction générale, à savoir : le conseil d’établissement et le conseil scientifique et d’orientation», a fait savoir le ministre de la Fonction publique.

Jean Marie Ogandaga s’est félicité de ce que nombre de problèmes propres à l’Ena aient été solutionnés. «Au niveau pédagogique, nous pouvons nous satisfaire de la maîtrise des effectifs (30 recrutements par année) ou encore la mise en place d’une salle informatique pour l’indispensable enseignement des Tic», a-t-il déclaré. A cela s’ajoute «l’amélioration de l’offre de formation avec la mise en œuvre des enseignements modulaires, la transformation de la classe de première année de tronc commun avec des enseignements interministériels et le renforcement du programme de formation de continue par la multiplication des séminaires de haut niveau organisés notamment avec (des) partenaires extérieurs».

Cependant, le ministre de la Fonction publique a déploré la non-matérialisation du programme de préparation au concours d’entrée au sein de l’établissement adopté lors du conseil d’administration, par manque de financement. Or, il y a urgence à redéfinir de nouvelles conditions d’admission, conformément aux exigences des pôles d’excellence régionale tels que l’Institut de l’économie et des finances (IEF).

L’Ecole gabonaise d’administration (EGA) fut créée au lendemain des indépendances. Devenue Ena en 1962, elle a pour missions principales la modernisation et la dynamisation de l’administration publique par des formations initiales et continues. Depuis 2010, les différentes réformes engagées en son sein participent de la volonté des pouvoirs publics de disposer d »un établissement de référence à caractère professionnel offrant aux cadres de l’administration une formation appliquée de haut niveau dans les domaines du management du secteur public et des techniques et sciences administratives.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean.jacques dit :

    Penser vous 30 etudiants par an. pour vous c’est suffisant donner les gens les opportunites.et ce qui est encore curieux l’ena en france vous avez la possibilite de s’inscrire a partir du site de l’ecole ou a l’ambassade pour les candidats qui sont a l’etranger.or cette situation met les gabonais de l’etranger les barrages. Le president ali avait supprime les frais de concours au gabon .pourquoi l’ena continu d’exiger ces frais et surtout le pziement se fais a l’ecole.des lors l’institution a un budget que l’etat met e place.dans la logique les frais des inscriptions devraient etre payer au tresor public.mais non on paie a l’ecole le dg met dans ses poches.

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