Un contingent de Gabonais vivant dans la précarité et le dénuement au Sénégal a été rapatrié, le 10 avril à Libreville. L’opération est la réponse à une promesse faite par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, à Dakar, en novembre 2023. Il avait promis de ramener au pays étudiants, élèves et tout autre Gabonais faisant face «à des difficultés économiques et à des situations de détresse indicibles». Pour ce groupe, ils sont 38 à regagner leur pays natal.

Les Gabonais rapatriés du Sénégal récupérant leurs bagages. © GabonReview

 

Plusieurs ressortissants gabonais vivant au Sénégal, en situation de précarité, souhaitaient regagner leur pays d’origine. Pour faciliter les choses, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a mis sur pied un «programme de rapatriement spécial et urgent». Les inscriptions au voyage retour se sont faites jusqu’au 22 décembre 2023 à l’ambassade du Gabon et à la suite de l’étude des dossiers, 38 Gabonais ont regagné leur pays, le 10 avril. 

L’initiative attribuée au président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, et au ministre des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye, permet aux compatriotes de revenir sains et saufs au Gabon, de relancer leur vie sur de nouvelles bases et d’être utiles à leur pays en reconstruction. C’est d’ailleurs un avion militaire, aéronef de l’Armée de l’air, qui a été affrété pour aller chercher ces derniers, signe que le pays et ses autorités pensent à leurs enfants disséminés à travers le monde.

Et les 38 premières personnes rapatriées sont issues d’un groupe de 161 dont 14 familles, rapporte le quotidien l’Union du 11 avril.  «On apprend que nombreux parmi ces personnes expatriées en situation de détresse étaient contraintes de vivre dans des conditions extrêmement difficiles  durant de longues années, sans soutien des pouvoirs publics et de leurs familles», ajoute le journal. 

De l’autre côté, il se dit que bon nombre de ces rapatriés sont des diplômés qui auraient pu, à la fin de leurs études, revenir se mettre au service de leur pays. «Pourquoi ont-ils choisi de rester à Dakar à la fin de leurs études ?» s’interroge-t-on. Toujours est-il que ce premier groupe sera suivi d’un autre, dans les jours à venir. Notre confrère indiquant que cette opération, qui mobilise les moyens de l’État, devrait s’achever le 18 avril courant. 

C’est donc un véritable soulagement pour ces enfants de la patrie qui n’attendaient que ce geste des autorités de leur pays.

 
GR
 

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