Les communautés locales des provinces de l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem ont bénéficié, de novembre à décembre 2020, d’une formation sur l’Observation indépendante des forêts en vue de la mise en place d’un réseau d’observateurs locaux.

Les communautés locales des provinces de l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem à l’école de l’Observation indépendante des forêts. © D.R.

 

L’organisation non gouvernementale Brainforest a organisé de novembre à décembre, une mission de terrain pour la formation des communautés locales en observation indépendante des forêts. Cette mission de renforcement des capacités s’est déroulée en deux phases en faveur de 67 personnes issues des provinces de l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem.

Relevant du Programme FAO-UE FLEGT financé par l’Union européenne, par le truchement de la FAO, cette formation dont l’objectif à terme est la mise en place d’un réseau d’observateurs locaux, s’inscrit dans le cadre du projet de «Renforcement des capacités pour une implication effective des acteurs non-étatiques dans la préservation du Kévazingo».

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Délivrée à 51 hommes et 16 femmes, cette formation a essentiellement porté sur la définition de l’Observation indépendante (OI), son importance, les différents types d’OI, ses acteurs, les infractions à observer, les moyens d’alerte, les limites, et l’étude de quelques cas pratiques.

Selon les formateurs de Brainforest, l’Observation indépendante, ou suivi indépendant, contribue à résoudre le problème de l’exploitation forestière illégale en fournissant des recommandations spécifiques basées sur des informations fiables issues d’enquêtes sur le terrain. L’OI est une approche consistant à recueillir des informations crédibles et vérifiables sur l’application des lois forestières et les problèmes spécifiquement liés à la gouvernance, et à utiliser ces informations pour encourager les gouvernements à prendre des mesures qui s’attaquent directement aux problèmes identifiés.

Les participants de l’Ogooué-Ivindo étaient issus des villages Mayela, Bombenda, Massaha, Ekowong et ceux du Woleu-Ntem d’Okok, Meyo-Kyè, et Mebeme.

 
GR
 

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