Secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale (UN) et candidat à la présidence de cette formation politique, Paul-Marie Gondjout a dévoilé son équipe le week-end écoulé. Le beau-fils de l’actuel président de l’UN souhaite faire grandir le parti et être le lien entre les différentes générations.

Paul-Marie Gondjout au centre, lors de la présentation de son directoire. © D.R.

 

Pour succéder à Zacharie Myboto à la tête du parti de l’opposition Union nationale (UN), deux candidats se sont dévoilés : Paul-Marie Gondjout, secrétaire exécutif adjoint du parti, et Paulette Missambo, la vice-présidente actuelle. Une semaine après le dépôt de sa candidature, le premier a présenté les membres de son équipe composée de 11 personnes.

Paul-Marie Gondjout (président) est accompagné de 4 vice-présidents que sont Pierre Ondo Mebiame, Pierre Ndzambi, Jean-Paul Methode Ibong Fadi et Mombo Nzigou. Un secrétaire exécutif, Lambert Nkogho Edzang et 5 secrétaires exécutifs adjoints complètent ce directoire : Reine Adiahénot épse Ndjondji, Léopold Essono Bibang, Martial Joseph Allogo Allogo, Rodrigue Bokoko et Firmain Ollo Obiang.

L’équipe sera opposée à celle de Paulette Missambo, mais le prétendant à la succession de Zacharie Myboto insiste sur le fait que «ce n’est pas un duel, c’est juste une élection». «Ça fait 15 ans que j’occupe des hautes fonctions à l’Union nationale et à l’UGDD avant. J’ai beaucoup appris de mes mentors. Principalement du président de l’Union nationale Zacharie Myboto. J’ai appris de l’expérience que moi-même j’ai vécu sur le terrain avec les militants. Aujourd’hui, maintenant que la génération du président Myboto passe la main, il est tout à fait normal que notre génération et celle qui vient après, puissent prendre leurs responsabilités», a-t-il confié sur les antennes de Radio Gabon.

S’estimant capable de prendre le relai désormais, Paul-Marie Gondjout dit poursuivre deux objectifs. «Les deux objectifs que je poursuis, ce sont ceux de faire grandir le parti et d’être le lien avec la génération qui sort et la génération qui suit après», a-t-il expliqué. «Chez nous, à l’Union nationale, c’est l’élection. On ne désigne pas quelqu’un, un successeur parce que ce serait le fils de, la fille de, le neveu de tel. On ne fait pas ça à l’Union nationale», a insisté le candidat à la présidence du parti, par ailleurs beau-fils du président sortant. «A l’Union nationale, on va à l’élection. Si les militants estiment que je suis capable et que je suis pour eux le meilleur pour pouvoir prendre la présidence, alors ils voteront pour moi. Nous sommes Union nationale, nous sommes un», a-t-il soutenu.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Didier dit :

    Est ce bien utile tout ça, quand on ne sait pas la suite des événements (les échéances électorales, présidentielle surtout.) ? Et même connue, l’échéance de la présidentielle, qu’en sera t’il de sa crédibilité ? Quant on sait que toutes les précédentes présidentielles ont été toujours manipulées par le Quai d’Orsay. Et pourquoi cette même France ne se permettrait pas de vous faire gagner juste pour changer de marionnette, en sachant que la marionnette Bongo est devenue obsolète ? Mais le problème demeure quand même: nous aurons toujours une marionnette au sommet de l’état. CQFD.

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