Institutions, candidats et populations ont été interpelés par les universitaires membres du Collectif 21 renouvelé, le 24 août courant, en vue du bon déroulement du scrutin présidentiel du 27 août prochain.

Jean Marie Bouyou (au centre) lisant la déclaration du collectif, le 24 août 2016 à Libreville. © Gabonreview

Jean Marie Bouyou (au centre) lisant la déclaration du collectif, le 24 août 2016 à Libreville. © Gabonreview


 
Universitaires présents à la déclaration. © Gabonreview

Universitaires présents à la déclaration. © Gabonreview


Comme en 2009, les universitaires membres du Collectif 21 renouvelé ont lancé, le 24 août courant à Libreville, une série d’appels à l’endroit des parties impliquées dans le prochain scrutin présidentiel. Le collectif a ainsi invité «la communauté nationale et internationale à considérer l’appel incessant à la candidature unique de l’opposition, exprimé par le peuple gabonais, comme un engagement résolu à la transparence électorale et à l’alternance politique, pour l’enracinement de la démocratie au Gabon». Appréciant l’«acte historique d’une candidature unique» autour de Jean Ping, les universitaires ont estimé que cet acte constitue, à la fois, «l’émergence d’un modèle fondateur pour notre jeune démocratie et un exemple pour les oppositions africaines».  Dans ce sens, le collectif a appelé les autres candidats interpellés par le peuple gabonais, «à rejoindre la dynamique en cours de la candidature unique de l’opposition».
Aussi, les populations gabonaises ont-elles été invitées à «aller voter massivement en toute liberté de conscience, sans peur ni crainte, et à rester constamment vigilantes, pendant tout le processus électoral, pour s’assurer de la prise en compte réelle de leur vote». Les institutions républicaines en charge de l’organisation et de la proclamation des résultats électoraux du prochain scrutin électoral, quant à elles, ont été invitées à «tout mettre en œuvre pour que les élections présidentielles 2016 soient transparentes, afin de préserver la société des violences postélectorales, et garantir les conditions d’enracinement d’une démocratie apaisée». Le Collectif 21 renouvelé a enfin demandé aux autorités politiques de garantir à tous, «le droit à la libre expression, l’égalité d’accès aux médias publics, et procéder à l’élargissement de tous ceux qui sont incarcérés pour délits d’opinion, afin de donner un nouvel élan à la démocratie gabonaise».
Lors de l’élection présidentielle de 2009, les universitaires du Collectif 21 avaient assuré leur rôle d’éveilleur de conscience, en rappelant aux principaux candidats en lice, leur responsabilité. «Cet appel citoyen et républicain n’avait malheureusement pas rencontré l’écho souhaité auprès de la classe politique, frappée d’autisme rédhibitoire et récurrent. Il s’en est suivi une situation de crise grave comme jamais auparavant», ont rappelé les universitaires, comme pour éviter de retomber dans les travers de 2009.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. imagine2016 dit :

    je vous prie d’apprécier le message que j’ai reçu le 18 aout 2016 et que je n’ai vu que ce matin:
    arrêtez moi vos conneries du TSF a marché!!! je suis même très contente qu’il n’y ait pas de fang en candidat unique, et sachez que je suis fang!!! Mes parents fangs, depuis qu’on vous nomme à des prestigieux postes vous faites quoi?? les plus grands traites en politiques sont souvent des bon fangs!! ne fatiguez pas les gens… on avance avec ou sans les pleurnichards tribalistes comme vous…
    Nous on prends celui qu’on présente pour atteindre notre but commun: fang ohhh kota ohhh punu ohhh myene ohhhh ON S’EN MOQUE!!!
    Il faut faire partir IBUBU d’urgence!!!
    Pour donner suite à ces propos que je trouve inqualifiables, je me contenterai de vous rapporter ce conte fang, « ngane fang », il s’agit d’une épopée dont les acteurs sont la Tortue et la Panthère.
    En période de disette, les gens mouraient de faim, et chacun dans le village faisait travailler ces méninges pour trouver le moyen d’éradiquer ce fléau. C’est ainsi que la tortue et la panthère se retrouvèrent pour discuter de cette disette et des drames qu’elle faisait courir à leur famille respective quand la tortue s’écria « eureuka, je crois qu’il y a une solution à tout ça, nous avons faim et le seul moyen de survivre à cette disette serait de tuer nos vieilles mères, histoire de nourrir nos enfants, ces vieilles pèsent sur nos budgets, avec leur chair nous nourririons nos familles »
    La panthère sans façon accepta la proposition de la tortue qui lui proposa de tuer leur mère respective à la rivière du village , loin des yeux curieux. La tortue dit à la panthère que la décapitation de sa mère se ferait à l’amont de la rivière et celle de maman panthère à l’aval.
    La panthère sans tarder attrapa sa vieille mère et l’emmena illico presto à la rivière, quant à la tortue, elle alla cueillir des fruits rouges (figues de barbarie, tome), les malaxa et une fois à la rivière, il versa le contenue de sa mixture dans la rivière.
    lorsque la panthère qui se trouvait à l’aval constata que l’eau était rouge sang, il comprit que la tortue avait sacrifié sa mère et sans l’ombre d’une hésitation décapita la sienne.
    Chez la panthère c’était la fête, tout le monde se gavait de la chair de la vieille, chez la tortue c’était le même train train
    on serrait les dents mais on survivait. Puis catastrophe, les enfants de la tortue et ceux de la panthère qui jouaient ensemble apprirent incidemment à leur père que toute l’aprèm, ils avaient écouté grand-mère tortue leur conter des histoires. Furax, la panthère entrepris de retrouver la tortue pour lui signifier son mécontentement, la tortue tranquillement lui répondit:
    « mais très chère quelque soit le problème, on ne tue jamais sa mère, ma vieille elle vit et alors, tu es d’une stupidité, ah quitte moi là »
    Alors ma sotte petite panthère, contentes toi d’être fang et surtout fermes là, car les fangs ne sont pas ce que tu décris et pour paraphraser OYE MBA, « je suis gabonaise, je n’ai pas demandé à l’être, mais j’en suis fière, je suis fang, je n’ai pas demandé à l’être, c’est Dieu qui en a décidé ainsi, mais je suis fière de l’être ».
    Panthère, tu remarqueras que jamais Mr Ping n’a critiqué sur la place publique le notable Jacques Adiahénot, pourtant, ils étaient en profond désaccord, et Mr Adiahénot le lui rendait bien, jamais il n’a pris le micro pour le vilipender en public. Aujourd’hui, ils se parlent de nouveau, Adia fait campagne pour lui aux côtés d’ABC, il y a eu de part et d’autre des sages pour leur faire comprendre qu’il était de l’intérêt de leur communauté de se retrouver. Alors toi, sotte petite panthère, tu devrais regarder autour de toi, regarder les leaders myenè, et comprendre qu’injurier toute sa communauté parce que l’on est pas d’accord avec moi tient du parjure, j’ai plus que du mépris pour toi c’est la raison pour laquelle je t’invite à te taire.
    J’ai voté Mamboundou en 2005 dans mon village du canton Nyè, donc très chère, je ne suis pas tribaliste, je vis avec un bilop , donc petite sotte , je ne suis pas tribaliste, j’ai fait un constat qui me conduit à dire que le TSF a fonctionné, cela ne fait pas de moi une tribaliste puisque d’autres bilops l’ont aussi constaté et ces derniers ne sont pas plus tribalistes que moi.
    Petite sotte, nous fangs n’avons jamais rien fait? j’en viens à penser que ton père et ta mère n’ont peut-être rien fait dans ta vie dont tu peux te satisfaire, mais moi, j’ai toutes les raisons d’être fière des miens et de ma communauté, nous sommes nés fangs et nous en sommes fiers, ce n’est pas pcq nous allons aux élections présidentielles que j’irai cracher sur les miens comme tu le fais (DIEU seul sait pourquoi), alors, petite sotte, je crois que de nous deux, la traitresse c’est toi, Jamais je ne dénigrerai les miens au prétexte qu’ayant eu des postes ceux de ta communauté fang n’ont rien fait, et pendant que tu y es, Bongo père et fils qui ne sont pas de ta communauté ont fait quoi pour le Gabon ou pour ta famille? Si je comprends bien, n’ont droit à ton respect et à ta reconnaissance que les seuls parents et amis, qui te couvent d’or et de diamant?
    Vas égorger ta mère sur la place publique et fiches moi la paix!

  2. imagine2016 dit :

    Noel Boudzanga étant pour ne pas dire partie prenante de ce collectif, je ne peux que me réjouir de cette initiative….
    Tous mes encouragements, 2016 n’est pas 2009.

  3. jean - jacques dit :

    Jeudi prochain tout ce que vous dites , nous n’allez plus faire ce genre de déclaration à cause de la honte. Ali va bien gagner cette élection. je ne voie pas l’implication des nombreuses femmes autour de ping. Or elles sont bien présentes pour le candidat du PDG. Ça montre qu’Ali a déjà l’avantage sur le nombre des électeurs.

  4. Jean nzela dit :

    Pas d’inquiétude, les élections présidentielles vont se déroulées dans des bonnes conditions , sans fraude , sans guerre ni violence . Le Gabon est un pays de paix .

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