Le leader d’Héritage & Modernité est convaincu de la victoire du champion de l’opposition sur Ali Bongo, au soir du 27 août prochain.

© D.R.

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Chef de file du courant Héritage & Modernité, Alexandre Barro Chambrier s’est exprimé sur la coalition de l’opposition autour de la candidature de Jean Ping. Dans une interview parue le 23 août courant dans l’hebdomaire La Loupe, l’ancien élu du Parti démocratique gabonais (PDG) est revenu sur les tenants et aboutissements de cette issue salutaire. «Nous avons travaillé pour rapprocher les projets de société. Bien entendu, un travail sérieux a été fait avec un panel d’experts (…) avec le rôle déterminant de la société civile qui a travaillé à déterminer des critères», a rappelé Alexandre Barro Chambrier. Ce dernier reste convaincu qu’«avec un candidat unique dans les rangs de l’opposition, nous triompherons de tous ces profito-situationistes qui, depuis sept ans, gèrent très mal notre pays», s’adressant à Ali Bongo, son clan et  ses amiss pour qui, la fin justifie les moyens. «L’opposition a mis de côté ses intérêts personnels pour éviter la perspective apocalyptique du passage en force du candidat Ali Bongo», a-t-il ajouté.

Et alors qu’il se dit que ces discussions ayant débouché sur la candidature de Jean Ping auraient également mis un accent sur le «partage du gâteau», Alexandre Barro Chambrier a estimé que cette expression est maladroite. «Ali Bongo va nous laisser le pays dans un état calamiteux : il n’y a pas de gâteau à partager. Il n’y a que des dettes qu’il va falloir honorer. Il y a une situation qu’il va falloir redresser», a-t-il lancé, avant de s’exprimer sur le retrait de Raymond Ndong Sima, des négociations pour la candidature de l’opposition. «Je pense qu’il savait qu’étant le plus jeune avec une expérience respectable, et qu’avec des figures qui ont accumulé une très grande expérience (…) le choix serait difficilement porté sur lui», a-t-il expliqué, regrettant que l’ancien Premier ministre ne se soit pas prêté au jeu. «Je pense qu’il aurait été souhaitable que Raymond Ndong Sima puisse participer aux discussions : en politique, il faut savoir laisser le temps au temps», a ajouté Alexandre Barro Chambrier.

Par ailleurs, a estimé le leader d’Héritage & Modernité, le choix de Léon Paul Ngoulakia de se ranger derrière Jean Ping, est la preuve de la marche en avant de la dynamique unitaire. Alexandre Barro Chambrier est convaincu de la victoire de leur champion au soir du 27 août prochain. «Je ne vois pas comment sept ans après, avec son bilan que j’ai qualifié de calamiteux, Ali Bongo obtiendrait le vote de la majorité des Gabonais. Je ne vois pas comment Ali Bongo pourrait se faire élire avec une coalition historique autour de Jean Ping, avec toutes les démissions du PDG qui n’est plus que l’ombre de lui-même», a-t-il affirmé, lançant un ultime appel à d’éventuels dissidents du parti au pouvoir. «Il est encore temps de nous rejoindre pour que nous puissions donner l’espérance à notre peuple, qui mérite de bénéficier d’une bonne gouvernance», a déclaré Alexandre Barro Chambrier, assimilant le mandat d’Ali Bongo à un épisode pénible pour les Gabonais, «qui doit d’être considéré comme une parenthèse pour notre peuple».

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. lengounabeli dit :

    Je valide cher Barro . Ali va nous laisser un paus exsangue avec des dettes abyssales , du jamais vu comme amateurisme, alors qu’il a eu des budgets colossaux qui ne servaient qu »‘à faire la bamboula en avion et à loger Mme et famille à londres, puis s’offrir un chateau en Italie. et enrichir sa legion.OUi on ne voit pas par quelle magie il va se faire élire. Même la fraude est demasquée.

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