Ce concept entend montrer aux jeunes des quartiers populaires de Libreville les réalisations d’Ali Bongo.

«Les yeux de la street» posés sur le CHUA, le 1er août 2016. © Gabonreview

«Les yeux de la street» posés sur le CHUA, le 1er août 2016. © Gabonreview

 

Lancé en juin dernier par le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) en charge de la jeunesse, «Les yeux de la street» se veut une façon de «rompre avec l’intox». Ce concept vise essentiellement à défendre le bilan d’Ali Bongo.

Moments de la visite au CHUA. © Gabonreview

Moments de la visite au CHUA. © Gabonreview

Pour ses concepteurs, la perception de l’opinion est basée soit sur la méconnaissance, soit sur des vérités travesties. A leurs yeux, le bilan du président sortant est le plus positif que le Gabon ait connu depuis de longues années. «L’œil qui voit ne ment pas», répètent-ils à l’envie, s’arrogeant implicitement le monopole de ce sens. Ils ont donc repris leur «campagne d’information», à quelques semaines de la présidentielle.

Le 1er août courant, une trentaine de jeunes, issus des quartiers sous intégrés de Libreville, ont été conduits aux CHU d’Angondjé et d’Owendo. Ils y ont assisté à une présentation des différents services et des soins qui y sont offerts. Le chef de service pédiatrie au CHUA, Simon Ategbo, leur a affirmé que l’accès aux soins dans son établissement n’est pas réservé à une certaine catégorie de personnes. «C’est cette vérité du terrain que nous avons souhaité partager avec les jeunes des mapanes», a déclaré un membre de l’UJPDG, fier de cette incursion.

Le CHUA et le CHUO revendiquent près d’un million de consultations et des dizaines de milliers d’hospitalisations à ce jour.

«Les yeux de la street» est présenté comme une campagne d’information sur les réalisations du septennat qui s’achève. Les participants sont issus d’associations et de mouvements locaux. «Il ne s’agit pas souvent de membres de l’UJPDG, mais de jeunes qui se posent des questions et qui veulent avoir leur propre appréciation du bilan du président de la République, pour ne pas se fonder sur le seul jugement des acteurs politiques», explique-t-on à l’UJPDG. Depuis le lancement de ce concept, près de 1 000 jeunes ont visité la ZERP de Nkok et la palmeraie de Kango, certains auraient même reçu des offres d’emploi.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    Mr PDG, vous vous trompez encore… On a mauvaise perception de ce qui n’est pas correctement réalisé, du moins ne cadre pas avec les attentes des populations.

    Si vous avez besoin de faire des visites, c’est bien parce que le « on a construit ci » « on a fait ça » ne passe pas. Quand un gabonais visite un bel hôpital construit, il ne retient que lorsque lui y a accompagné un parent et a vu la façon dont il a été traité, voire la mort de celui ci comme un laissé pour compte… la beauté du lieu n’efface pas ce traumatisme et qu’à t on fait pour la formation en 7 ans?

    Quand vous emmenez le gabonais à Nkok, il voit un vaste étendu vide parsemé de bâtiments industriels ça et là… Mais il n’oublie pas du tout quand il retourne dans sa « street » avec les maigres sous que vous lui donnez, que le chômage et les jobs précaires y règnent en maîtres même pour les diplômés et que la misère mène à un tas de vices que le galérien du mapane ne connaît que trop bien.

    Tout dans la com, car vos réalisations ne parlent pas d’elles même… On voit les maisons inachevées de par le pays et la grosse dune de sable à Libreville, on voit les beaux hôpitaux librevilois, mais on meurt encore comme des malpropres à l’hôpital de N’tchengue de Pog… On voit Berthe et Jean qui reçoit 950 millions de l’état gabonais en tant qu’ecole privée mais on voit nos enfants à 60 70 80 et plus par classe dans nos écoles publiques car les budgets vont où vous savez.

    Au final votre côté partisan vous empêche de voir la réalité, vos gens n’ont pas assez fait… Au point qu’il faut compléter le bilan avec de la com (projet balbutiants présentés comme des réussites, talus devenant des montagnes par les mots)… Mais la réalité qui frappe le gabonais chaque jour de plein fouet, quand il boit son café misère et voit le PDG dépenser à tour de bras les milliards du pays pour le distingué camarade, vous aliénera toujours la très grande majorité de la population, et le peu qui reste, les conquis, bah c’est vous et ceux qui mangent avec vous (comme ces miséreux qui distribuaient à d’autres miséreux les 5.000 du PDG).

    Quand vous reconaitrez qu’à la base de votre posture, il y a argent pouvoir et poste, vous comprendrez aisément que celui qui n’a pas ce voile ne peut faire le même constat extraordinaire que vous… Car je répète, réalisations grandement insuffisantes pour les plus gros budgets jamais enregistrés au Gabon (avec les plus grandes dettes jamais enregistrés aussi). Vous deviendrez lucide demain ou tôt ou tard car la vérité rattrape toujours.

  2. Pharel MEZUI dit :

    Il est deja important que chacun s’imprègne dès grande réalisation du PR. Et ça partout dans les quartiers sous intégrés on sait que le tableau est bien fait

  3. Alexia dit :

    Tres bonne initiative il est important d’informer la population sur les actes que pose le chef de l’état, car l’ignorance est une maladie

  4. Fridelia dit :

    La jeunesse soutient Ali bongo

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