Le gouvernement béninois a pris un certain nombre de mesures en vue de protéger ses ressortissants au Gabon, en prévision d’éventuelles violences post-électorales.

© i.ytimg.com

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Anticipant de plausibles violences consécutives à l’élection présidentielle au Gabon, le gouvernement béninois a pris un certain nombre de mesures en vue de protéger ses ressortissants dans le pays. «Pour faire face à d’éventuelles violences post-électorales et préserver la vie et les biens de nos compatriotes vivant au Gabon, le conseil a décidé de quelques mesures préventives de secours et de sécurité en liaison avec les autres chancelleries accréditées à Libreville et quelques organisations de la société civile», a révélé un communiqué publié le 28 août dernier. «Une commission interministérielle de veille a également été mise en place pour le suivi quotidien des mesures ainsi prises», a ajouté le texte. Selon le communiqué, en prélude à l’élection présidentielle du Gabon, tenue le 27 août, le gouvernement béninois a dépêché une mission spéciale à Libreville, du 14 au 17 août, pour prévenir les menaces de violences contre la communauté béninoise.

 «De l’examen du rapport de cette mission, il ressort que les craintes exprimées sont fondées mais ne sont pas uniquement liées à la période électorale», a souligné le communiqué. S’il ne l’a pas clairement signifié, le gouvernement béninois fait certainement allusion au directeur de cabinet du chef de l’Etat sortant. D’origine béninoise, Maixent Accrombessi est très décrié et contesté dans le pays. Sur la toile et particulièrement Facebook, il est même régulièrement menacé.

 

 
GR
 

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