Les membres de Dynamique unitaire, une confédération syndicale, ont lancé, le 1er juin dernier à la chambre de commerce de Libreville, le mouvement citoyen dénommé «les témoins actifs». L’objectif général de cette plate-forme est de militer pour le respect du suffrage universel au cours des élections politiques dans le pays.

Invités au lancement du mouvement « Les témoins actifs ». © Gabonreview

Invités au lancement du mouvement « Les témoins actifs ». © Gabonreview


 
La Dynamique unitaire a porté sur les fonts baptismaux, le 1er juin 2016, en présence des leaders des partis politiques, d’associations et d’organisations non gouvernementales, un mouvement citoyen baptisé « les témoins actifs ». Les revendications des agents du secteur public, parapublic et privé, réunis au sein de cette confédération viennent ainsi de franchir une nouvelle étape, au regard des enjeux des élections présidentielles et législatives que le pays abritera dans les prochains mois. Les inquiétudes ne se limitent plus à l’aspect social, avec l’amélioration des conditions de vie et de travail. Elles sont dorénavant d’ordre politique avec le combat pour la transparence électorale dans le cadre des lois et règlement en vigueur en République gabonaise.
Membres du mouvement « Les témoins actifs » et invités à la cérémonie de lancement. © Gabonreview

Membres du mouvement « Les témoins actifs » et invités à la cérémonie de lancement. © Gabonreview


« Nous sommes des témoins parce que nous voulons vivre en qualité d’observateur, la vérité des élections au Gabon. Nous ne voulons plus recevoir des leçons de qui que ce soit. Nous sommes actifs, car tout au long du processus, nous serons guidés par les textes en relation avec les élections en vigueur constitution, lois, décrets, arrêtés, etc. On s’opposera à tout acteur politique dont les actes seront de nature à menacer la paix et la sécurité de notre pays, avant, pendant et après le scrutin », a déclaré le coordonnateur de la plate-forme, Jean Rémy Yama.
Ce mouvement qui se veut neutre et indépendant, s’est fixé comme missions de lutter pour une élection transparence ; la stabilité du pays ; la mise hors d’état de nuire de tous ceux qui par leur comportement voudraient conduire le Gabon vers un bain de sang. Un défi que ses premiers acteurs disent être prêts à relever au péril de leur vie.
De la filiation d’Ali Bongo Ondimba
Pour les membres de la Dynamique unitaire, le danger immédiat qui menace la sécurité et la stabilité du pays, pouvant conduire le Gabon à un bain de sang est celui des conditions d’éligibilité des candidats à la présidence de la République, dont le respect de l’article 10 de la constitution. Face à ce détail qui crée la suspicion autour de la filiation d’Ali Bongo Ondimba, « les témoins actifs », demandent au président de la République de se soumettre à un test d’ADN pour prouver sa consanguinité avec ses géniteurs. « En cas de refus de se soumettre au test d’ADN, alors les témoins actifs considèreront que la candidature d’Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle d’août 2016 est en violation des dispositions de l’article 10 de la constitution. Par conséquent, les témoins actifs appelleront tout le peuple gabonais à s’opposer à cette candidature par tous les moyens à notre disposition, car il s’agira de respecter la loi rien que la loi », a assuré le coordonnateur de la plate-forme.
S’agissant de tous ceux qui soutiendront une candidature « hors la loi », sans avoir pris la précaution de vérifier si cette candidature est conforme à la constitution, et qui conduise à un bain de sang, les témoins actifs disent se réserver de saisir la Cour pénale internationale.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    Étonnant! saisissez la Cour Pénale Internationale dès maintenant qu’attendez-vous?. Le pays est au bord de l’implosion et comme à votre habitude, on parle mais personne n’agit concrètement. Les arrestations se poursuivent et vous; vous continuez à faire des promesses mais Diable que de peureux. Agissez un point c’est tout

    • B-J dit :

      Et vous, que faites-vous pour le Gabon?

      • Diana calendre dit :

        Nous sommes en pleine action et nos actions sont sur le terrain. Je fais partie de ceux qui soutiennent la DTE, nous dénonçons l’imposture et nous soutenons Chantal Myboto dans notre démarche commune. La libération du Gabon ce sont des actes concrets et non des paroles.

        • Pierre Manganga dit :

          La DTE, ça existe encore? Je croyais qu’après avoir annoncé des actions qui se sont limitées au verbe, ce machin était mort de lui-même. Continuez à prendre vos vessies pour des lanternes. Le pays est au bord de l’implosion? Quel pays? Les Gabonais vaquent tranquillement à leurs occupations. L’implosion concerne les anciens éléphants du PDG qui ont vu leur influence réduite à néant. Et c’est une implosion positive. M. et Mme. Ntoutoume Emane n’émargent plus à 50 millions de francs / mois à la Mairie… Tant mieux.

          • imagine2016 dit :

            Pierre,
            La DTE existe bel et bien, et fait son bonhomme de chemin
            crois moi, si quelque chose fait peur à ALi, c’est bien la DTE.
            Pierre ne te laisses pas leurrer par le discours de certains, sinon tu te couvriras de ridicule comme Bongo père qui un jour à Bitam dans un discours enflammé avait prophétisé que lui vivant, il n’y aurait jamais de démocratie dans ce pays….médites là dessus, la DTE ne s’est jamais mieux porté, je ne peux te dire tout, mais sois rassuré, la DTE se porte bien et fais des enfants un peu partout
            dans les états majors, nous sommes mêmes encouragés par les Pdgistes qui ne rêvent que d’une chose, voir Ali à la CPI ou qq part au Sénégal, dans la salle où est passé récemment son
            jumeau Hissein Habré.

    • Le citoyen libre dit :

      Non je crois qu’il faut dire agissons parce que le combat nous concerne tous , au lieu de traiter les autres de peureux..!

  2. mapouya dit :

    réaction étonnante tout de meme, qui doit agir DIANA si ce n’est nous tous, voila les comportements des gabonais.

  3. mebimendzeme dit :

    Sont en premier concernés par ce problème, le président de la CENAP parce que c’est lui qui valide les candidatures en premier, la Présidente de la cours constitutionnelle parce que c’est elle qui est juge des élections s’il y a contentieux , le procureur de la République de Libreville car c’est lui qui a confondu le changement de nom à la transcription d’un acte de naissance de quelqu’un né à l’étranger, le maire du 1 er arrondissement de Libreville parce que c’est lui qui doit légaliser la copie d’un acte de naissance transcrit, les préfets parce que se sont eux qui donnent les 1 ers résultats et les gouverneurs car se sont eux qui donnent les résultats provisoires des provinces. A tout ce beau monde vous êtes mis devant devant l’histoire, vous devez choisir comment vous allez y entrer ou en sortir. A méditer

  4. imagine2016 dit :

    Bravo pour les bonnes intentions la Dynamique Unitaire.
    Mais un peu de réalisme, comment fait-on pour sécuriser nos votes?
    Vraiment j’admire la détermination des gabonais et déplore en même temps leur naïveté pour ne pas dire leur cécité. Mais enfin, regardez comment cela s’est passé à côté au Congo, au Tchad, les populations n’y ont vu que du brouillard.
    Quand pendant trois à quatre jours, le Gabon sera coupé du reste du monde , vous vous y prenez comment pour la sécurisation de nos votes?
    Enfin s’agissant du respect de l’article 10 on fait finalement quoi?
    les populations aiment à indexer les leaders, mais qu’est ce qu’elles font pour le respect de la constitution, nos grands-pères et grands-mères au fin fond du village savent-ils ce qu’est la loi fondamentale? Si encore nous pouvions compter sur la DG de l’Éducation Populaire pour sensibiliser les masses sur le respect de la constitution, notamment en son article 10….
    Enfin, je voulais faire remarquer à la DU que c’est le politique qui en dernier ressort apporte des solutions aux questions qu’elle pose et de ce fait, elle a tort lorsqu’elle déclare sa neutralité par rapport au combat que les leaders politiques mènent. N’est ce pas les revendications sociales sont du domaine de la politique sociale d’1 gouvernement?
    La neutralité, ça n’existe pas, Le Balaie Citoyen et autres activistes de tous bords l’ont compris, il serait peut-être temps que nos syndicalistes de la DU en prennent conscience.
    Ceci dit, j’encourage la DU à mettre en pratique ses résolutions
    nous avons besoin d’elle aujourd’hui plus qu’hier.

  5. KIEM dit :

    Je croyais avoir compris qu’ils n’iront aux élections qu’après avoir mis hors compétition SA MAJESTÉ LE PRINCE RÉGNANT.

    • Bassomba dit :

      eh! eh! Je l’avais toujours dit ici, qu’on perdait du temps à vouloir destituer ABO, j’ai toujours demandé à ses adversaires de préparer l’élection, car, disais-je, Ali, « on monte, on descend » sera candidat, dont la candidature sera validée par les instances concernées, au grande damne de certains opposants!

  6. OSSAMI dit :

    @ imagine 2016,
    C’est celà le raisonnement cohérent.Vouloir sécuriser nos votes signifie que nous passons à l’étape où les élection seront organisées avec Ali qui ne remplit pas les conditions de l’article 10 de notre loi fondamentale.
    Il faut qu’on s’inspire de ce qui vient de se passer au congo et au tchad avec la bénédiction de la france. Et ce ne serait pas au Gabon que la france sera regardante.
    Notre opposition doit bien refléchir.Première condition obligatoire. Application de l’article 10 sinon pas d’éléction.

  7. Adrien MBA dit :

    Les seuls à vouloir nourrir l’idée de bain de sang sont ses opposants . Non seulement ils veulent rester coincé sur une affaire de filiation déjà réglé mais ils veulent perdre du temps au gabonais .

  8. LIBOTA WONGO dit :

    Adrien Mba Vous qui parlez de bain de sang qui viendrait des opposants, dites-moi, des deux camps, qui a les moyens de le faire? Qui a fait rentrer les armes et les mercenaires via Olam? Et les armes soient disant destinées à la GR? Qui sont cités dans les crimes de sang, dits rituels? Qui a tué Mboulou Beka? Qui frappent et gazent nos enfants des lycées qui revendiquent paisiblement leurs bourses impayées? Bref, qui terrorisent les populations impuissantes, sans armes?

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