Revendiquant son indépendance en politique et son appartenance à la société civile, Marie Sylvie Hervo-Akendengue est la première candidate déclarée à la présidentielle prévue cette année au Gabon. Si elle dit vouloir mettre un terme aux 56 ans de pouvoir du Parti démocratique gabonais (PDG), elle juge sa posture inédite.

Marie Sylvie Hervo-Akendengue, candidate déclarée à la présidentielle de 2023. © D.R.

 

«C’est inédit. Je ne suis pas de la majorité ou de l’opposition. Je suis de la société civile, je suis indépendante, je suis une femme, je suis une dame, c’est une posture», a déclaré Marie Sylvie Hervo-Akendengue sur les antennes de radio Gabon. Le 13 juin 2020, elle déclarait sa candidature à la présidentielle prévue 3 ans plus tard, et se positionnait ainsi comme la première à faire part de ses velléités. Aujourd’hui, bien qu’émettant des réserves sur la tenue du scrutin cette année, elle semble en être fière. «Je suis la première candidate déclarée à la prochaine élection présidentielle avec des réserves pour sa tenue depuis le 13 juin 2020», dit celle qui affirme cependant être prête pour l’élection.

«Je le dis, c’est inédit. Je suis prête depuis toujours en réalité parce que c’est dans mon ADN», a-t-elle déclaré. Se disant patriote et républicaine elle note qu’après sa sortie, il y a eu plusieurs candidatures. «Il y en aura certainement encore. Mais le problème n’est pas au niveau de la quantité, le problème est au niveau de la qualité». «Je ne suis pas de la majorité, je ne suis pas de l’opposition. Je suis indépendante, de la société civile et c’est inédit», insiste Marie Sylvie Hervo-Akendengue. «Ma posture est inédite parce que j’appelle à une rupture», estime-t-elle. Comme bien d’autres, elle dit vouloir rompre avec le Parti démocratique gabonais (PDG).

«J’ai dit qu’il s’agit d’un système et que ce système politique-là, qui existe depuis 56 ans, a atteint ses limites et j’appelle à un renouvellement de la classe politique», a-t-elle affirmé. Sur le bilan du PDG, elle parle pour ainsi dire de 56 ans de médiocrité, mais charge tout autant, l’opposition gabonaise. «J’ai dit que l’opposition n’existe pas ce sont d’ex PDGistes», a-t-elle affirmé.

 

 
GR
 

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