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Présidentielle 2023 : Les PDGistes de l’Abanga-Bigne veulent faire mieux qu’en 2016
Conscients du faible résultat enregistré au scrutin présidentiel de 2016 en faveur d’Ali Bongo Ondimba, les militants du Parti démocratique gabonais (PDG) du département de l’Abanga-Bigne se sont réunis, le 21 mai à Libreville, pour réfléchir sur une stratégie efficace en vue d’améliorer leur score en 2023.
Les cadres et militants du Parti démocratique gabonais (PDG) du département de l’Abanga-Bigne, dans la province du Moyen-Ogooué, le 21 mai à Libreville. © D.R.
Les cadres et militants du Parti démocratique gabonais (PDG) du département de l’Abanga-Bigne, dans la province du Moyen-Ogooué, se sont réunis le 21 mai à Libreville, dans le cadre d’une journée politique baptisée «l’Abanga-Bigné, horizon 2023». Il s’agissait pour ces hommes et femmes, sous l’impulsion du membre du comité permanent du bureau politique de parti, Denise Mekam’ne Edzidzie, de réfléchir sur une stratégie permettant de mieux aborder l’échéance présidentielle de 2023, dans cette contrée.
Cette rencontre vise une analyse froide et sincère pour asseoir une stratégie de mobilisation claire et pertinente, en termes d’organisation spécifique de la présidentielle. Celle-ci nécessite un devoir de vérité, un regard rétrospectif et sans complaisance sur le travail accompli lors des derniers grands rendez-vous électoraux.
Le membre du comité permanent du bureau politique de parti, Denise Mekam’ne Edzidzie. © D.R.
«L‘objectif aujourd’hui était de réunir les militants et les sympathisants du PDG du département de l’Abanga-Bigné, afin d’initier une analyse de la situation politique du département. Celle-ci passe par l’examen des résultats de l’élection présidentielle de 2016, le comportement des responsables politiques du département pendant cette période, pour améliorer notre stratégie de mobilisation et d’approche de terrain», a indiqué Denise Mekam’ne Edzidzie.
Selon elle, «l’organisation de l’élection présidentielle de 2023 revêt une dimension à la fois décisive et sensible et l’Abanga-Bigné doit dès maintenant s’interroger sur son apport et s’assurer de la mobilisation de tous et d’une grande organisation stricte et cohérente», a-t-elle poursuivi.
Pour espérer garantir une victoire au candidat du PDG, suggère le secrétaire national n°3 du PDG chargé de l’animation politique, Roger Ekomie Ndong, l’Abanga-Bigne doit travailler à améliorer la cohésion, promouvoir la concertation et occuper activement le terrain. Les leaders politiques doivent opter pour plus de franchise vis-à-vis des militants et vis-à-vis du président du parti.
4 Commentaires
Pitié de vous.
Le Gabon du Nord au Sud, d’Est en Ouest est dans un état de délabrement avancé et vous vous êtes là à soutenir l’insoutenable. Dieu vous voit.
Il vont gagner. Mais ce ne sera pas Ali Bongo qui est bien MORT. Mais son fils adoptif Nourredine qui se prépare déjà (adoubé par le Quai d’Orsay et le roitelet du Maroc). Les élections seront truquées comme d’habitude. A moins de procéder par un pseudo coup d’état.
Il est vrai aussi que quand on informe ce qu’ils trament en secret, ils vont continuer à brouiller les cartes pour continuer à nous endormir. je ne sais plus comment réveiller le peuple Gabonais. A Ntare Nzame.
J’ai une piste de réflexion : bourrer les urnes, comme les autres !
Les premiers ennemis de ce pays, en dehors bien entendu de la France qui ne suit que ses intérêts, ce sont les minables moutons du PDG. Malgré la misère de leurs parents à travers tout le pays, ils continuent de se laisser manipuler et de manipuler les gens en ne regardant que leurs intérêts nombrilistes. Le moteur du PDG est le maintien de la masse dans l’ignorance, la souffrance et la misère. C’est comme ça selon qu’on se maintient longtemps au pouvoir. Et cela semble leur avoir donné raison jusqu’à maintenant. Comment un pays d’à peine 2 millions d’habitants peut-être si mal géré, si mal sous-developpé avec pourtant d’énormes richesses et un revenu par habitant parmi les plus élevé du Continent. Aujourd’hui, un régime qui dans son incapacité à développer le pays accepte maintenant d’en faire la risée du monde, en voulant faire maintenir d’apparence au pouvoir un homme totalement diminué physiquement et sans aucun doute intellectuellement. Son état de santé ne peut en aucun cas lui permettre d’assurer la charge aussi lourde de chef de l’Etat. C’est pas possible et tous au PDG le savent très bien. Mais pourquoi insister à vouloir maintenir un malade au pouvoir? Le PDG n’a plus en son sein des personnes plus brillantes que ce Monsieur, qui aujourd’hui n’inspire que de la pitié et de la compassion?
Autrefois respecté, le Gabon aujourd’hui est moqué à tous les niveaux. Les PDGistes en sont pour beaucoup dans cette irresponsabilité collective dont nos enfants paieront les conséquence tôt ou tard
Un Directeur de Gabonais du PR, il fallu qu’il ait des problèmes avec la famille présidentielle, pour qu’on apprenne qu’il a détourné des milliards, que c’est voleur un délinquant. Il aurait fait comme les moutons du PDG en restant tranquille et en broutant où il était attaché, il continuerait tranquillement aujourd’hui à se servir comme beaucoup d’autres au sein du système. Le PDG c’est pas pour le peuple gabonais, qu’il instrumentalise depuis des décennies sans le moindre scrupule, c’est pour les propriétaires du système, c’est la mangeoire à grande échelle, un regroupement d’opportunistes et d’affairistes accrochés à la mamelle de l’Etat. C’est le PDG qu’on vit aujourd’hui. Il faut le comprendre, et essayer de s’en débarrasser, sinon point de salut pour ce petit pays, jadis envié par les autres et qui ne cesse de reculer.
Comment s’en débarrasser? Il faut déjà commencer comprendre qu’est-ce que ce machin, les voies pour parvenir au débarrassement se dessineront et la mouvance sera mieux comprise.