Loin d’être un simple exercice citoyen, le vote du peuple le 27 août 2016, se présente pour Marc Ona comme l’occasion pour les fils et les filles du pays d’opérer un choix entre la «vie et la mort».

Marc Ona Esssangui (chemise blanche), secrétaire exécutif de Brainforest, le 23 août 2016. © Gabonreview

Marc Ona Esssangui (chemise blanche), secrétaire exécutif de Brainforest, le 23 août 2016. © Gabonreview

 

Plus la date du 27 août 2016 approche avec ses ambitions et ses inquiétudes,  des mises en garde multiples s’imposent à la population, comme outil de discernement dans le choix à opérer. D’ici soixante-douze heures, il s’agira de choisir le candidat capable de sortir le Gabon de la crise multidimensionnelle qu’il connaît. « Samedi prochain, nous allons à l’élection. C’est un rendez-vous capital, parce qu’il nous faut choisir entre la vie et la mort », a déclaré le prix Goldman pour l’environnement 2009, le 23 août dernier, à la faveur d’une conférence de presse au siège de l’ONG Brainforest.

Il ne s’agit pas seulement de vie physique ou de mort physique. Mais plutôt, de ce qui tire les hommes vers « plus de vie » : l’éducation, la santé, le respect des droits humains, le logement décent, la liberté d’expression et la démocratie, ce qui donne un sentiment de plénitude, ou de ce qui tire les humains vers « plus de mort » : l’oppression, la pauvreté, le désespoir, la peur, l’insécurité, la privation des droits…

Pour le membre du Mouvement Ça suffit comme ça, le risque serait qu’au soir du jour du scrutin, le président sortant, soit reconduit pour les sept prochaines années. « Samedi prochain, il va falloir que les Gabonais choisissent entre vivre malheureux et jouir des ressources issues des industries extractives, contrairement à ce qui s’est fait pendant 50 ans où ce gâteau Gabon a été partagé par une petite famille », a souligné Marc Ona Essangui.

Le scrutin présidentiel de cette année, présenté comme l’un des plus importants de toute l’histoire contemporaine de notre République, renfermerait l’espoir du peuple gabonais à s’affranchir de la gouvernance d’une même famille et d’un parti politique, qui ne doit ses triomphes qu’à des pratiques anti-démocratiques. « Nous sommes à trois jours du scrutin et ce que nous constatons, ne nous fait pas peur. Cela nous fait tout simplement prendre conscience que les Gabonais doivent s’élever comme un seul homme pour sanctionner Ali Bongo Ondimba dans les urnes, mais également pour protéger leurs votes aux regards des micmacs qui se trament du côté du PDG », a-t-il conclu.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Ogivin dit :

    Mon grand Marc Ona que se passe t-il ?
    Il est vraiment loin le temps où dans les 2000 tu bravais le pouvoir à cause de l’affaire du barrage sur l’ivindo.
    Aujourd’hui tu soutiens un monsieur qui a encaissé 6 milliards de retro-commission sur l’affaire bélinga. Sais-tu ce que 6 milliards peuvent faire pour l’ogooué ivindo ? Atare zam !
    Comble de tout, tu oses insulter un homme simple et courageux comme Ndong Sima lors d’une émission sur une chaîne de télévision internationale. Émission durant laquelle tu sors un plan de  »partage du ga(bon)teau » que tes amis et toi avez planifié… Akié
    Tu as les attitudes de Robert Ménard qui, après avoir talentueusement défendu la cause des journalistes dans le monde, se retrouve aujourd’hui chef de fil des extrémistes de droite en France.
    C’est ton choix. Mais aujourd’hui tu fais plus peur par rapport à avant où tu suscitais admiration.
    Je ne voterai pas ton candidat qui dit que le ministre du pétrole, fils d’un ancien ministre de la santé du Gabon, n’est pas gabonais parce que sa mère est béninoise.
    Il oublie qu’Alexandre Barro Chambrier qui le soutient, fils d’un ancien ministre de la santé du Gabon, a été ministre du pétrole et sa mère est aussi béninoise.
    Vous vous radicalisez tous et c’est dangereux.
    Si je pouvais demander une requête à Dieu, c’est que le futur Président soit choisi entre Ndong Sima et Ben Moubamba.
    Dommage que ça se jouera entre deux bongoistes que sont Ali et Ping.
    S’il vous plaît, faites votre guerre entre vous et laissez nous et notre pays en paix.

    • GABON D'ABORD dit :

      @ogivin,
      NE PENSE PAS MÊME UN SEUL QU’A 48 HEURS DU SCRUTIN TU VAS CHANGER LA DONNE. Les DES sont jetés> ALI a eu 7 ans pour nous montrer qu’il n’aimait en rien ni le GABON ni les Gabonais. Donc ce ne sont tes élucubrations qui vont influencer plus d’un. La sanction d’ALI est inévitable et le monde entier nous regarde. Dans une jouissance effrénée , ALI a même oublie qu’in jour il y’aurait des élections. Il a demande a son DC d’aller vite planquer quelques milliards qui traînait chez une maîtresse pour aller ensuite le disposer comme argent liquide en cas de fuite. RIEN, mais RIEN n’erst vrai dans ce pouvoir. Pas meme la signature du livre d’or. Alors pour de l’argent que vous percevez de façon temporaire vous allez vendre votre pays en intervenant pour sauver le soldat ALI> allez lire la lettre du continent. Vous venez distraire le peuple en s’attaquent a la société civile qui lutte sans relâche depuis des années alors que toi tu dors et pile sur un clavier. la légitimité de Marc ONA n’est plus a démontrer car pour choisir le candidat unique de l’opposition il a été consulte. et toi ? Tu l’as été ? Qu’appelles tu la paix ? La passivité ? marc ONA a-t-il demande d’aller en guerre ? Ton post n’aura malheureusement pas d’influence car tout le Gabon et la Diaspora attends son heure de gloire. Preparez les baskets, ca va courir dans tous les sens.

  2. EGONG dit :

    Et vous êtes la vie, c’est cela ?
    En faite vous nous demandez de choisir entre le serpent et le scorpion ?

    allez vous partager autre chose.

    Égoïste que vous êtes en utilisant le nom et souffrance des gabonais comme fond de commerce. Regardez dans le monde a quoi sert la société civile. ce sont des personnes neutres sans prise de position qui essaient de concilier les parties en présence. En tout état des faits, nous devons pas céder aux maîtres chanteurs qui veulent nous faire croire qu’un seul homme est responsable de tous sauf eux. Du commanditaire au criminel lors d’un procès tout le monde est inculpé et non un seul alors please. Les vrais opposants ce n’est pas vous et / ou le clan que vous défendez par intérêt. Voter le vrai changement des hommes intègres et faire faire semblant de parler de changement tandis qu’on pense le contraire.

  3. Fils Du Pays dit :

    Je pense que dans la campagne de communication de l’opposition il y a eu deux fautes.
    1. La phrase de Marc Ona sur le ‘partage du gâteau’ chez Vox Africa.
    2. Le refus de Ping de se présenter à la RTPDG pour débattre avec les journalistes. Quelle justification ?

    Maintenant le challenge va être le suivant: Comment limiter la fraude pendant le scrutin et à la CENAP. Mais aussi que dire aux militaires à quelques jours du vote qui vont voter PDG beaucoup plus par obligation que par conviction et qui sont prêts à tirer sur des innocents en cas de manifestation.

    50 ans d’Ali ou le début d’un autre Gabon ? Vivra qui verra. Verra qui vivra. Personnellement je pense qu’on ne peut pas changer ce régime par les urnes. Trop de corruption.

    Mais ça c’est juste mon avis.

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