Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et le fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR) viennent de perdre plusieurs de leurs militants qui ont officiellement adhéré au Parti démocratique gabonais (PDG) dont la stratégie pour la présidentielle de 2023 repose désormais sur la formation d’un grand ensemble autour de son candidat «naturel» Ali Bongo.

Quelques-uns des nouveaux adhérents au PDG, le 27 novembre 2021, à Libreville. © Gabonreview/capture d’écran Gabon 1ère

 

À près de deux ans de la prochaine présidentielle, le PDG n’en finit plus de rallier de nouvelles personnes à sa cause. En plus de l’absorption de trois partis ces derniers mois (Démocratie nouvelle, SDG, RV), le parti d’Ali Bongo est parvenu à convaincre des militants de l’opposition et même de la majorité à faire la demande de leur carte d’adhésion. C’est le cas de Guy Gervais Meye M’Ayong et ses cinq nouveaux «camarades» qui ont annoncé, samedi 27 novembre, leur démission du RPM et du CLR pour faire leur entrée officielle au PDG.

À en croire le porte-parole des nouveaux adhérents du PDG, «[leur] démarche fait suite à un certain nombre d’actions négatives qui s’opposent à [leur] vision pour le développement du Gabon». Aussi, affirmant demeurer «des militants de l’essor du Gabon», ces anciens compagnons d’Alexandre Barro Chambrier (RPM) et de Jean Boniface Assélé (CLR) ont-ils dit avoir été séduits par l’idéologie du parti d’Ali Bongo, «qui prône le dialogue, la tolérance, la paix, l’unité nationale et la fidélité».

«Nous sommes convaincus que l’avenir du Gabon passe par la solidarité de fils et filles de notre nation», estime Guy Gervais Meye M’Ayong, élu local RPM au 4e arrondissement de Libreville. Seulement, certains assurent que les six nouveaux PDGistes n’étaient pas des poids lourds au sein de leurs anciens partis. Le PDG se serait donc servi de leur adhésion pour en faire un énième coup de communication avant la tenue de son congrès extraordinaire prévu en décembre prochain.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    C’est bien triste ce que je lis. Les gabonais méritent vraiment d’être traités comme des chiens. C’est vraiment ce qu’ils méritent.

    Plus de 50 ans de bongoisme (dans un pays qui ne progresse pas),ils veulent maintenir les mêmes voleurs, assassins et usurpateurs au pouvoir ? A Ntare Nzame !! Même un psychiatre ne pourrait pas soigner l’homme gabonais. Car le bongoisme est quasiment une maladie incurable. Mieux vaut éviter d’attraper cette maladie. Car une fois que vous l’avez, il est extrêmement difficile d’y en sortir. Pitié.

  2. Bobo la Fleur dit :

    Kiééé depuis que le PDG existe, ce n’est que maintenant qu’ils disent avoir été séduits par l’idéologie du parti, «qui prône le dialogue, la tolérance, la paix, l’unité nationale et la fidélité». On ira jamais loin nous…dommage!

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