Le président de la société nationale de la Croix-Rouge a lancé, le 8 juin dernier, un projet visant à rendre des préservatifs de haute qualité, certifiés par un laboratoire australien, disponibles à des prix abordables.

Guy Patrick Obiang Ndong, président de la Croix Rouge gabonaise, au centre, lançant le projet de marketing social du préservatif. © Gabonreview

Guy Patrick Obiang Ndong, président de la Croix Rouge gabonaise, au centre, lançant le projet de marketing social du préservatif. © Gabonreview

 

Le Projet de prévention du VIH/Sida en Afrique centrale (PPSAC), mis en œuvre sous l’autorité de l’OCEAC et de la Croix-Rouge, grâce à un financement de la Banque allemande de développement (KFW), a officiellement lancé, le 8 juin dernier à son siège de Libreville, le marketing social du préservatif.

Les volontaires de la Croix-Rouge gabonaise, au lancement du marketing social du préservatif. © Gabonreview

Les volontaires de la Croix-Rouge gabonaise, au lancement du marketing social du préservatif. © Gabonreview

Selon le président de la société nationale de la Croix-Rouge, il s’agira de commercialiser des préservatifs de haute qualité à des prix très compétitifs. «Ces programmes sont reconnus par les principaux partenaires de la lutte contre le VIH : direction générale de la prévention du Sida, Onusida, Unicef, UNFPA, etc. Ils sont également présents dans de nombreux pays à travers le monde», a précisé Guy-Patrick Obiang Ndong.

Dans un premier temps, la société nationale de la Croix-Rouge assurera la distribution de 3,5 millions de préservatifs «Lovers plus». La stratégie conçue à cet effet s’appuiera sur un réseau sanitaire, commercial et associatif dans six villes du pays, à savoir : Libreville, Port-Gentil, Oyem, Franceville, Mouila et Makokou. Il faudra aussi impliquer les comités multisectoriels de lutte contre le Sida. «La réussite de ce projet ne peut se faire seule. C’est la Croix- Rouge qui est effectivement acteur de la mise en œuvre de ce projet, où toutes les parties impliquées dans la lutte contre le Sida doivent véritablement s’engager. Il est important que les ministères en charge du Tourisme, de l’Hôtellerie et du Commerce puissent véritablement avoir une attitude regardante pour que le préservatif soit disponible, à toute heure, dans toutes les chambres d’hôtel, motel et auberges qui pullulent matin et soir au niveau de notre pays. Mais également dans ces boutiques où les populations s’abreuvent d’alcool», a souhaité Guy-Patrick Obiang Ndong.

Pour la réussite de ce «challenge national», la société nationale de la Croix-Rouge a fixé à 100 francs le prix de vente grand public du préservatif «Lovers plus», pour un paquet de trois pièces. «En vendant le préservatif Lovers plus, vous contribuer à faire reculer le VIH/Sida dans notre pays. De plus, les revendeurs potentiels intéressés par la vente du produit sont assurés de faire un bénéfice net allant jusqu’à 120% du prix d’achat», a affirmé le président de la société nationale de la Croix-Rouge, assurant : «Les préservatifs Lovers plus sont soumis au contrôle régulier du laboratoire australien Enersol, spécialiste mondial des tests qualité des dispositifs médicaux».

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Pharel MEZUI dit :

    C’est très important car il en va de la santé des citoyens merci encore pour ça

  2. Meradie ndossi dit :

    Il est important que les ministères en charge du Tourisme, de l’Hôtellerie et du Commerce puissent véritablement avoir une attitude regardante pour que le préservatif soit disponible, à toute heure, dans toutes les chambres d’hôtel, motel et auberges qui pullulent matin et soir au niveau de notre pays.

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