Les agents du service de santé de l’Unité mobile de réanimation (UMR) de l’hôpital militaire d’Akanda sont privés de leur prime Covid-19 depuis 7 mois

Les agents de l’UMR de l’hôpital d’instruction d’Akanda privés de leurs primes Covid-19. © Gabonreview

 

La gestion et le traitement des agents affectés à l’hôpital militaire d’Akanda semblent différer d’un service à un autre, pourtant tous engagés dans la riposte contre la pandémie de Covid-19. Selon nos confrères de l’Agence gabonaise de presse(AGP), les agents du service de santé de l’Unité mobile de réanimation (UMR) travaillent depuis 7 mois sans percevoir leur prime Covid-19, à la différence de leurs collègues des services de la vaccination, CTA et prélèvements.

Frustrés par cet écart de traitement et face à l’indifférence des responsables de l’hôpital militaire d’Akanda, ces agents envisageraient de se faire entendre autrement. Selon une source qui a requis l’anonymat, ils envisagent un mouvement de grève pour réclamer le paiement de leur dû, comme il est de coutume dans le pays.

Ces agents sont exposés chaque jour au risque de contamination dans le cadre de leur activité. Car, ils sont chargés de cas graves de Covid-19 placés sous oxygène. Ils administrent des soins aux patients, et procèdent par ailleurs à leur toilette. En somme, des tâches toutes aussi importantes que celles effectuées par les autres services de l’hôpital militaire d’Akanda.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Dante dit :

    La faim vraiment… vous avez votez non ? Voilà vos votes…

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. observez bien le 3eme paragraphe. Surtout la partie suivante « Ils administrent des soins aux patients, et procèdent par ailleurs à leur toilette ». La constitution Gabonaise proclame au titre préliminaire dans ses principes et Droits Fondamentaux la protection de tous devant la santé et la sécurité sociale. Autant ces personnels de l’UMR « soigne » ses patients à contrario pourquoi l’Etat par l’intermédiaire de cette structure ne respecte pas la constitution. Il s’agit là d’un acte condamnable qui mérite des poursuites judiciaires afin que chacun répondent de ces manquements. Des pères et des mères qui souffrent depuis 7 mois (vous vous rendez compte) tout simplement parce qu’ils sont sérieux au travail. Imaginons que ces personnes fassent grève c’est les forces de l’ordre auxquelles ils auront droit au lieu de leur pognon. Nous sommes bien à l’hôpital militaire d’Akanda tout un symbole. La honte tout simplement.

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