Le taux d’inflation moyen annuel mesuré par l’Indice harmonisé des prix à la consommation (HIPC) des ménages a enregistré au troisième trimestre une baisse de 2,5% contre 4,2% sur la même période en 2018. En glissement annuel, les prix ont régressé de 0,9% contre 5,4% en septembre 2018.

Le taux d’inflation moyen annuel, mesurée par l’Indice harmonisé des prix à la consommation des ménages, a enregistré une baisse à 2,5% contre 4,2% sur la même période en 2018. © D.R.

 

Selon la note de conjoncture publiée par la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale (DGEPF), le Gabon a enregistré en fin septembre une désinflation. Le taux d’inflation moyen annuel, mesuré par l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (HIPC) des ménages, a connu une baisse de 2,5% contre 4,2% sur la même période en 2018. En glissement annuel, les prix ont régressé de 0,9% contre 5,4% en septembre 2018.

«Cette évolution, comparativement à l’année 2018, s’explique principalement par la baisse des prix de la quasi-totalité des fonctions à l’exception des postes article d’habillement et chaussures (+2,6% contre +1,5% en 2018), boissons alcoolisées et tabac (+1,3% contre +1,0%)», précise la DGEPF, assurant que cette tendance baissière observée du taux d’inflation, situe le pays en-dessous de la norme communautaire de 3% durant les neuf premiers mois de l’année 2019. «Par conséquent, si cette tendance est maintenue sur le dernier trimestre, on peut envisager que le critère de convergence soit respecté pour l’année 2019».

Selon la troisième note de conjoncture économique de l’année 2019, cette tendance baissière des prix s’inscrit dans les postes : Transport (+2,4% contre +7,7%) essentiellement attribuable à la baisse des prix à la pompe des produits pétroliers sur la période ; la baisse considérable de l’inflation des «Communications» (+5,2% contre +14,4%), des «Loisirs et Culture » (+0,5% contre +6,2%), des «Restaurants & Hotels» (-1,8% contre +3,6%) et de la «Santé» (+0,6% contre +4,7%).

Cette bonne note est liée également à la stabilisation du taux d’inflation des «Produits alimentaires et boissons alcoolisées» (+2,4% contre +2,6%) résultant du maintien des mesures de lutte contre la vie chère et d’encadrement des prix mises en place par les autorités. Néanmoins, cette situation a été jugulée avec l’accroissement des prix des «Légumes et tubercules» (+12,9% contre +4,6%), provenant de la faiblesse de l’offre de ces produits agricoles sur le marché. En conséquence, le taux d’inflation sous-jacente a régressé de 2,7%, soit un repli de deux (2) points par rapport à la même période en 2018.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. diogene dit :

    Quelle beauté que la langue de bois économique, déflation signifie non pas baisse mais moins de hausse.
    Heureusement car en faisant mes courses chaque semaine, je constate que les prix augmentent de façon régulière, que des produits bas coût disparaissent des rayons , que le commerce informel (encore un joli nom pour parler de l’organisation maffieuse, hors normes et anti sociale du négoce ) invente des prix chaque jour et qu’il n’est jamais vain de négocier, marchander tout…

    Mais d’un point de vue théorique c’est à dire qui ne s’adresse qu’à des spécialistes coupés du monde réel tout est clair…

    Comme il est doux ce mensonge, comme elle est rude cette vérité !

  2. Met dit :

    En somme, en français on appelle cela une récession. c’est à dire une crise économique extrêmement sévère et ce depuis 2015 soit 4 années complètes.

    Bongo et le PDG disent: Circulez il n’y a rien à voir!

    Des traitres esclavagistes, c’est tout.

    Amen

  3. Ikobey dit :

    Qu’il y ait inflation ou déflation les mécontents sont toujours là, et ceux sont les mêmes !
    Le vrai problème est la nature de notre économie : économie de rentier, de petit retraité qui s’appauvrit de plus en plus.
    Car l’extraction du pétrole coûte de plus en plus cher, et les cours du brent sont pas prêt de remonter.

    Aide toi, le ciel t’aidera.

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