Libéré d’office le 6 janvier, Landry Amiang Washington n’est pas encore tiré d’affaire. Le 7 janvier sur RFI, l’un de ses avocats, Francois Meye, craint qu’il n’écope d’une nouvelle condamnation le 13 janvier, devant la Cour d’appel.

Le 13 janvier 2020, Landry Amiang Washington pourrait faire l’objet d’une nouvelle condamnation. © D.R.

 

Maître Francois Meye, l’un des avocats de Landry Washington Amiang, craint pour leur client. Un jour après la libération de ce dernier, le 6 janvier, après trois années passées à la prison centrale de Libreville, il doit comparaitre le 13 janvier devant la Cour d’appel pour incitation à la révolte populaire et outrage au chef de l’Etat.

Maître Meye a exprimé sa crainte le 7 janvier, sur les ondes de Radio France internationale (RFI). «Nous sommes heureux de la libération de notre client. Mais Le revers de la décision c’est que notre Landry Amiang Washington devrait à nouveau être jugé devant la (…) Cour d’appel. L’inquiétude pour nous c’est de nous dire, n’est-ce pas un moyen qu’on nous le donne de la main droite pour nous le retirer de la main gauche» a-t-il déclaré.

L’avocat redoute que «Landry Amaing Washington n’écope d’une nouvelle condamnation pour sa position d’opposant ou de cyberactiviste».

La nouvelle comparution du cyberactiviste avait été sollicitée par le ministère public qui dit contester la peine de 3 ans de prison et un million de francs CFA d’amende infligée à Landry Amiang Washington, lors de son procès le 5 avril 2019.

 
GR
 

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