Face aux retards dans la mise en œuvre des projets engagés dans les secteurs eau et électricité, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a eu une séance de travail, ce lundi 5 février, avec plusieurs membres de l’équipe gouvernementale et des responsables des entités en charge de ces dossiers. Il souhaite donner un coup d’accélérateur à ces travaux qui devraient permettre l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes.

Le gouvernement aspire à relancer les projets relatifs à l’eau et à l’électricité de manière efficace. © Montage/Gabonreview

 

Alors que plusieurs projets ont été notamment lancés dans les secteurs eau et électricité, ces dernières années, ils tardent encore à prendre forme. Des contingences administratives et financières étant régulièrement évoquées pour justifier ces retards à l’allumage. Au regard de la situation, le chef du gouvernement de la transition, Raymond Ndong Sima, veut des solutions probantes et efficaces. Il a eu une séance de travail, ce lundi 5 février, avec les ministres Jeannot Kalima de l’Énergie et Mays Mouissi de l’Économie et des Participations, en présence des partenaires de la société Gabon Power Compagny (GPC) et Eranove.

Le Gabon est le pays d’Afrique centrale où le taux d’électrification est le plus élevé. Selon l’indicateur d’efficacité énergétique Afrec 2019 pour le secteur résidentiel, plus de 90% de la population gabonaise a accès à l’électricité. Malgré cela, le pays souffre d’un déficit énergétique qui entrave son développement. C’est pour résorber ces difficultés que plusieurs projets hydroélectriques avaient été lancés. Il s’agit notamment du projet de la centrale électrique de Ngoulmendjim, dans le mont de Cristal avec une production de 85 mégas watts, la centrale électrique de Dibwangui, 15 mégawatts et le projet de production d’eau potable de Ntoum 7. Sauf que tous ces projets piétinent. Il faut donc les relancer de manière efficace. 

Les membres du gouvernement en séance de travail, le 5 février 2024 à la Primature. © D.R.

Selon le directeur de général de GPC, Philippe Jr. Ossoucah, il y a plusieurs embuches concourant à ces retards. Elles sont administratives, tandis que d’autres reposent sur le contexte macro-économique, au Gabon, qui a été énormément bouleversé. Il y a de même l’inflation qui a augmenté les coûts de construction et de financement remettant en question les coûts de ces projets. «Il était donc question de voir ensemble comment ces projets peuvent être relancés en 2024, surtout pouvoir entamer la construction qui est très attendue par la population», a-t-il dit. 

Après les échanges entre les parties et au regard de l’urgence que commandent ces projets, le Premier ministre a décidé de les remettre sur les rails. Pour le chef du gouvernement, il faut aller du principe de l’efficacité. «On ne compte pas le nombre d’études. Ce qu’il nous faut ce sont les résultats», a précisé Raymond Ndong Sima. 

Il a donc instruit l’ensemble des parties à regarder les points de blocage, ce d’autant que certains de ces projets sont très avancés à l’exemple du projet Ngoulmendjim. 

Le Premier ministre a instruit d’établir des chronogrammes permettant de savoir les points de blocages et comment les lever, ainsi que les débuts de travaux.

 
GR
 

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