La communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) s’apprête pour une nouvelle mobilisation de financement auprès des partenaires techniques et financiers de la sous-région au mois de novembre 2023 à Paris. Celle-ci, de l’ordre 7,62 milliards d’euros soit 4 998,392 milliards de francs CFA, permettra de financer la 2e phase des projets intégrateurs, soit 12 projets à réaliser sur 5 ans.

La Cemac s’apprête pour une nouvelle mobilisation de financement auprès des partenaires techniques et financiers de la sous-région au mois de novembre 2023 à Paris. © D.R.

 

Après le succès de 2020 à Paris, avec dans leur gibecière, la coquette somme de 2492,6 milliards de francs CFA pour le financement de la première phase des projets intégrateurs, les acteurs du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac) accompagnée des partenaires techniques et financiers, investisseurs privés, s’apprêtent à rééditer la prouesse de la capitale française, les 28 et 29 novembre prochain avec cette fois, la mobilisation de 4 998,392 milliards de francs CFA.

Le montant recherché (7,62 milliards d’euros) fait partie intégrante du coût global nécessaire pour la réalisation de la 2e phase des projets intégrateurs prioritaires de la Cemac évalué à 8,262 milliards d’euros (5 419,516 milliards de FCFA) et concerne 12 projets. Sur cette enveloppe globale, on note déjà une mobilisation de la part de certains bailleurs de fonds (la BAD, la Bdeac et la Chambre de commerce africaine en Scandinavie) de l’ordre de 636,2 millions d’euros (417,319 milliards de francs CFA). Il s’agit essentiellement des ressources concessionnelles, des dons et des dotations budgétaires des États membres. De plus, on pourrait rajouter à cette dotation un appui des pays membres de la Cemac.

Il faut dire que les douze projets intégrateurs adoptés pour cette phase ont été triés parmi les 126 projets provenant des États membres et du Programme économique régional (PER) et des 53 projets inscrits dans le pipeline de la Banque mondiale, de la Bdeac, de la BAD, de la BID et du Fodec. Ceux-ci visent le développement des infrastructures physiques en soutien au développement et à la compétitivité des économies de la Sous-région, le renforcement de la production d’une énergie stable bon marché et accessible aux populations de la Cemac, la promotion du marché unique pour renforcer l’intégration commerciale et la diversification économique propice à la densification de la base productive, à la protection de l’environnement, à la croissance inclusive et au développement.

 
GR
 

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