Les autorités gabonaises ont enregistré, le 10 mai à l’Ile Maurice, via Rise Gabon, une nouvelle société qui doit permettre d’accueillir les investisseurs institutionnels étrangers intéressés par deux grands projets développés dans le cadre d’un partenariat public-privé. L’un deux concerne la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer entre Owendo et Booué, en lien avec d’importants projets miniers de fer dans la province de l’Ogooué-Ivindo.

Par le biais d’Emmanuel Leroueil, conseiller du président Ali Bongo, qui pilote le projet, Le Gabon se dote d’un nouveau véhicule financier pour attirer les investisseurs internationaux. © Montage I Gabonreview

 

Le gouvernement garde le cap pour la réalisation de projets majeurs au Gabon. Il a enregistré, le 10 mai à l’Ile Maurice, via Rise Gabon, un consortium financier qui réunit la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), une nouvelle société qui doit permettre d’accueillir les investisseurs institutionnels étrangers intéressés par deux grands projets développés dans le cadre d’un partenariat public-privé.

«La présidence gabonaise vient d’accélérer le bouclage du financement de deux importants projets d’infrastructure jugés prioritaires : l’axe de contournement de Libreville vers Owendo, censé désengorger la capitale, et la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer entre Owendo et Booué, en lien avec d’importants projets miniers de fer dans la province de l’Ogooué-Ivindo», a révélé La Lettre du Continent dans sa parution du 16 mai.

La nouvelle ligne de chemin de fer entre Owendo et Booué, s’inscrit parmi les priorités du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Il devrait permettre le développement du la seconde voie ferrée reliant la gare d’Owendo à celle de Booué via Ndjolé courant 2022 avec, à terme, la possibilité de doubler le flux de la circulation sur le réseau ferroviaire du pays. En plus de la BID et le FGIS, Rise Gabon intègre également la société Inpax Africa.

Cette société doit ainsi «permettre d’accueillir les investisseurs institutionnels étrangers intéressés par ces deux projets dans le cadre d’un partenariat public-privé, à l’horizon 2023 (…) Les deux dossiers sont étroitement suivis par Emmanuel Leroueil, (…) avocat franco-rwandais de 33 ans (qui) est conseiller spécial d’Ali Bongo depuis 2019 et administrateur de Rise depuis 2021», a conclu la lettre d’information confidentielle.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. ACTU dit :

    Un avocat franco-Rwandais ? c’est la meilleure. Ce régime vat de bêtise en bêtise.

    Voici un Somalien naturalise français qui prétend avoir sorti un grand jeu pour le Gabon.

    En bon étranger comme la plupart de mafieux du système est allé chercher une entreprise Etrangère, sans un appel d’offre public et rendu public au Gabon, qui respecterait les canons du droit d’investissement.

    Pauvre Gabon !

  2. Léon MEBIAME OSSAVOU dit :

    Il faut vraiment chercher à comprendre le sens de cette initiative. Pourquoi en Ile Maurice, pourquoi ce jeune homme? Le Gabon ne dispose-t-il plus de compétences? Que disent les Institutions Républicaine par rapport à ces libertés?

  3. Lavue dit :

    C’est toute la preuve qu’on a que des imbéciles à la tête du pays, des incapables sans cultures ni compétences. Comment peuvent-ils ne pas comprendre que la dignité du peuple gabonais est atteinte. Après tout le ressenti négatif du règne d’ACCROMBESSI, des LIBAN SOULEMAN, des LACCRUCHE et autres délinquants implantés au sein de la présidence aucun enseignement n’a été tiré sur la manière dont la gestion du pays est perçue en local et à l’international. Si ALI BONGO est un pseudo-gabonais, c’est son problème, mais notre pays ne pas continuer à être géré pas des cette catégorie de personnes. Trop c’est trop. On perd notre fierté chaque jour à cause de l’incompétence et de la médiocrité à la tête de notre pays.

    Que les fils du BWITI se réveillent et récupèrent leur pays qu’on a placé dans les mains des pilleurs et bandits organisés venus d’ailleurs. Même dans les apparences, les Gabonais ne se reconnaissant nullement dans ces gens là. Le PDG qui cautionne tout ça le paiera cher un jour.

    Bande de cons, arrêtez de provoquer le peuple gabonais.

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