À une semaine de la tenue à Libreville du 35e congrès de la Conférence internationale des barreaux de tradition juridique commune (CIB), le Barreau du Gabon et le ministère du Tourisme ont signé une convention de partenariat visant à faire la promotion du pays auprès des participants aux assises prévues du 1er au 3 décembre prochain.

Pascal Houangni Ambouroue (à droite) et Me Lubin Ntoutoume, le 24 novembre 2021. © D.R.

 

Ce mercredi 24 novembre, le ministère du Tourisme et le Barreau du Gabon ont signé une convention de partenariat. Cet évènement inédit intervient une semaine avant la tenue à Libreville du 35e congrès de la Conférence internationale des barreaux de tradition juridique commune (CIB).

«Ce congrès doit être l’occasion de pouvoir allier réflexion et tourisme d’affaires. Il était donc nécessaire, essentiel et indispensable d’accompagner avec beaucoup d’efficacité cet évènement qui met le Gabon sous le feu de la rampe», justifie Pascal Houangni Ambouroue disant partager la volonté de son nouveau partenaire d’accueillir et de loger les participants à ces assises dans de bonnes conditions. Cette convention permettra notamment d’offrir à ces participants la possibilité de visiter certains sites touristiques du pays, dont l’arborétum Raponda Walker dans la commune d’Akanda.

«Les avocats se réunissent pour parler de droit, pour réfléchir, mais ils ne sont pas des techniciens du tourisme. Il faut laisser au ministère qui en a la charge la possibilité de s’exprimer à travers notre congrès, pour présenter aux congressistes ce qu’est le Gabon. C’est tout le travail que Destination Gabon va nous aider à faire», a justifié pour sa part Me Lubin Ntoutoume, bâtonnier de l’Ordre des avocats du Gabon.

Placé sous le haut patronage du président de la République, le 35e congrès de la CIB se tiendra à la Cour constitutionnelle sous le thème : «Le droit et la justice à l’épreuve de la Covid-19».

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NGOMAH dit :

    Curieux partenariat en tout cas entre le barreau gabonais (commerçants de services juridiques) et le ministère du (tourisme) contrôleur de services touristiques ou d’appui au tourisme, marchands en général.
    Que se cache t-il derrière l’entente apparemment rocambolesque?
    Le business hôtelier serait-il déjà contrôlé par des membres du  »barreau »?, Si l’exercice d’activités marchandes touristiques est plausible certainement par les avocats n’ya t-il pas risque de parasitisme économique, d’embrigadement du secteur ou conflit d’intérêts au nom du fameux partenariat dont j’aimerais bien lire les clauses?.

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