L’ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoué, a reçu, le 26 mai, les Gabonais qui n’avaient pu embarquer pour Libreville dans le vol AF4158 d’Air France et qui avaient opté, deux jours durant, de faire le siège du Terminal 2E de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.

L’ambassadeur, Flavien Enongoué, a reçu, le 26 mai, à leur demande, les Gabonais qui n’avaient pu embarquer pour Libreville dans le vol AF4158 d’Air France. © D.R.

 

Les Gabonais n’ayant pas pu emprunter le vol d’Air France du 24 mai dernier pour retourner au pays, dans le cadre de l’opération de rapatriement programmé par l’Etat pour les Gabonais bloqués à l’étranger, ont été reçus, le 26 mai, par l’ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoué. Ces derniers, déçus de n’avoir pas été pris en compte dans ce vol, ont manifesté leur colère, deux jours durant, à Roissy.

Après avoir expliqué le sens de leur action, les intéressés ont sollicité et obtenu du diplomate des informations relatives à leur situation et des clarifications sur les modalités de mise à disposition des billets. Les deux parties ont échangé sur les circonstances, conséquences et enseignements à tirer de leur choix de camper à l’aéroport pour s’exprimer, alors que d’autres avaient aussitôt regagné leur lieu de résidence grâce à l’appui financier de l’ambassade. Les intéressés ont plaidé «l’effet de la colère et le désarroi», et se sont défendus de toute intention malveillante, tout en exprimant leurs regrets quant à l’emballement médiatique qui en a résulté, marqué par un «flot d’informations toxiques».

L’ambassadeur a interpellé nommément certains parmi eux, «formellement identifiés par les services compétents de l’ambassade comme étant la source de ces informations toxiques». Admettant s’être fourvoyés, ils ont présenté des excuses autant au plénipotentiaire qu’aux autorités gabonaises.

Flavien Enongoué les a assurés de «la bonne volonté des autorités à trouver au plus vite une issue à leur situation, ainsi qu’en témoigne l’engagement du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, réitéré lors de la conférence de presse du 26 mai, d’accorder la priorité à tous ceux qui n’avaient pu embarquer dans le vol Air France du 24 mai, lors de l’opération supplémentaire de rapatriement, qui ne concernera que les compatriotes déjà inscrits sur la liste de l’opération précédente».

Par ailleurs, ceux parmi eux exerçant dans le privé ou dans le public ont sollicité de l’ambassadeur des attestations susceptibles de servir de justificatif d’absence auprès de leur employeur. Ayant finalement accepté de regagner leur lieu de résidence, un appui financier leur a été consenti à cet effet par le service de la chancellerie.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Il n’y a pas de Gabonais « oubliés », mais des Gabonais qui « s’oublient ».
    Il est de la responsabilité de chaque citoyen de se prendre en charge. Le pays ne PEUT PAS dépenser des sommes colossales aux rapatriements d’écervelés.

  2. Sakura dit :

    C est vraiment dommage ce genre de raisonnement. Rapatriement d’ecerveles, je vous pardonne. Parceque ces gabonais demandent juste au gouvernement de leur permettre de rentrer. Si nous devons payer nous même nos billets nous le ferons. L État doit juste ouvrir les frontières.

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