Le Gabon dont plusieurs œuvres culturelles originelles sont gardées au musée du Quai Branly, en France, envisage le retour de celles-ci pour le dynamisme de sa culture, entre autres. En séjour au Gabon où il a été reçu par le président de la République, Emmanuel Kasarhérou, président du musée du Quai Branly, a assuré que le conservatoire dont il a la charge est heureux d’accompagner le pays dans sa démarche.

Emmanuel Kasarhérou lors de son audience avec Ali Bongo. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Comme d’autres pays africains, le Gabon espère que lui soit restitué ses œuvres culturelles originelles exposés dans des musées européens. Biens culturels, ils ont dans la plupart des cas été pillés et raflés lors de la période coloniale et aujourd’hui, le pays prône le retour de ses œuvres sur leur terre de création. Bien que ces œuvres soient conservées dans de bonnes conditions, particulièrement au Quai Branly, en France, le pays appelle à l’exposition desdites œuvres parmi les leurs. La question a d’ailleurs été abordée le 18 janvier au palais Rénovation de Libreville. En séjour au Gabon, le président du musée du Quai Branly a été reçu en audience par le président gabonais.

«J’ai été très honoré d’être reçu par le président de la République sur un sujet aussi important que celui de la circulation des œuvres», a déclaré Emmanuel Kasarhérou, à l’issue de la rencontre. Il a dit apprécier «le fait de pouvoir mettre en partage ce fort patrimoine gabonais qui est encore largement ici (Ndlr au Gabon) par les savoirs, par les ancêtres qui en connaissent tous les labyrinthes». Si pour il est question d’envisager le retour de ces œuvres selon des modalités qui pourront être différentes et discutées ensemble avec le Gabon, il assure que «le musée du Quai Branly est très heureux de pouvoir se présenter en partenaire responsable».

Emmanuel Kasarhérou parle d’«une belle envie de faire un travail ensemble pour construire un dialogue à parts égales entre cette histoire commune entre la France et le Gabon». Emanuel Macron le président français s’était d’ailleurs engagé à faciliter la restitution desdites œuvres en Afrique et pour le Gabon, l’idée avec le retour envisagé est de rendre dynamique sa culture en faisant de ces œuvres, un levier de développement.

 
GR
 

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