Paru dans le quotidien L’Union du week-end écoulé, l’appel à candidature internationale pour le recrutement d’enseignants-chercheurs à la Faculté de droit et de sciences économiques (FDSE), et l’autre pour le recrutement des enseignants-chercheurs permanents au titre de l’année académique 2021-2022 à la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH), de l’Université Omar Bongo (UIB), ont été remis en cause par le ministère de l’Enseignement Supérieur. Selon le ministère, la démarche de l’UOB n’est pas conforme aux textes en vigueur.

Frédéric Mambenga Ylagou remet en cause l’appel à recrutement de l’UOB. © Gabonreview

 

Pour l’année académique 2021-2022, a informé le ministère en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à travers un communiqué de presse, les projections de création de postes budgétaires ont été définies sur la base de certains critères. Ce communiqué signé du secrétaire général de ce ministère le 14 février, fait suite à l’appel à candidature pour le recrutement d’enseignants à l’Université Omar Bongo (UOB), paru dans L’Union du 12 et 13 février. Notamment, un appel à candidature international pour le recrutement des enseignants-chercheurs à la Faculté de droit et de sciences économiques (FDSE), et un autre pour les enseignants-chercheurs permanents au titre de l’année académique 2021-2022 pour la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH). Selon le Pr Frédéric Mambenga Ylagou, il «n’est pas conforme aux dispositions en vigueur».

S’il précise que cet appel à candidature concerne 77 postes répartis entre les deux facultés, il rappelle que  l’arrêté n°0051 du 7 mai 2021/MESRSTTENFC fixe les modalités de recrutement à travers une Commission de recrutement des enseignants-chercheurs, chercheurs et personnels du supérieur. La vocation de cette commission est de «recueillir des besoins de recrutement exprimés par les établissements en fonction du nombre de postes budgétaires dégagés par le ministère du Budget, après sollicitation du ministère de la Fonction publique».

A en croire Frédéric Mambenga Ylagou, ce n’est qu’après cette procédure préalable d’accord avec les administrations concernées que la Commission organise la répartition des postes budgétaires aux établissements ayant exprimés le besoin et «selon les orientations prioritaires de l’État en matière de formation». Procédure que n’aurait pas respecté l’UOB en lançant l’appel à recrutement.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire