Démarré en 2015, le projet de réforme du Code du travail en République gabonaise a été entériné le 19 février par le gouvernement, en attendant le quitus du Parlement. Qualifié de progressiste par le ministre du Travail, ce projet de loi serait «un véritable outil de compétitivité et de flexibilité protégeant les droits des travailleurs et garantissant la croissance des emplois, et singulièrement l’employabilité des jeunes».

Le projet de réforme du Code du travail en République gabonaise a été entériné le 19 février 2021 par le gouvernement, en attendant le quitus du Parlement. © D.R.

 

Au terme d’une large concertation démarrée en 2015, avec les partenaires sociaux et le Bureau international du travail (BIT), un consensus général s’est dégagé autour du projet de réforme du Code du travail en République gabonaise. Ce projet vient d’être adopté en Conseil des ministres le 19 février. A l’issue de cette étape, le projet de loi sera transmis pour adoption au Parlement.

Il s’agit d’une réforme de 400 articles issus de multiples concertations tripartites qui, de l’avis du ministre du Travail, Madeleine Berre, a pour objectif de faire du Code du Travail «un véritable outil de compétitivité et de flexibilité protégeant les droits des travailleurs et garantissant la croissance des emplois, et singulièrement l’employabilité des jeunes».

A ce titre, la réforme progressiste innove notamment sur les points suivants : le renforcement des principes de protection des droits des travailleurs, de la lutte contre les discriminations et de la suppression les inégalités Hommes-Femmes ; l’ouverture du marché du travail formel à de nouvelles catégories de travail ; la codification du télétravail ; la création des contrats flexibles pour garantir l’employabilité des jeunes ; la simplification des procédures d’autorisation de travail pour les grands chantiers.

Le nouveau Code promeut également le dialogue social en entreprise ; la fixation des critères de représentativité des organisations syndicales et les modalités des élections professionnelles ; la codification de l’exécution du service minimum obligatoire ; l’amélioration des modalités de règlement des conflits, de l’exercice du droit de grève et de l’exécution du service minimum obligatoire ; le renforcement de l’apprentissage qui rapproche le monde de la formation professionnelle à celui de l’emploi et favorise l’insertion et la reconversion professionnelle.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Olibrius dit :

    Le gouvernement adopte la MOUTURE finale.

    Laissons la monture aux lunettes et aux cavaliers… 🙂

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