Le Collège d’enseignement secondaire (CES) d’Owendo est dans un état de délabrement avancé. Outrée par la situation,  l’Association des parents d’élèves (APE) de l’établissement a pris la décision de garder les enfants à la maison, en attendant qu’une solution soit trouvée à cet épineux problème.

Actuellement dans état de délabrement avancé, le CES d’Owendo a-t-il été oublié par le département de Patrick Mouguiama-Daouda ? © D.R.

 

Le ministre de l’Éducation nationale a-t-il oublié de réhabiliter le Collège d’enseignement secondaire (CES) d’Owendo pour la rentrée 2020-2021 ? La question vaut son pesant d’or tant plusieurs salles de classe de cet établissement sont dans un état de délabrement avancé, au grand malheur des élèves. Leurs parents sont d’ailleurs montés au créneau pour dénoncer l’état du cadre d’apprentissage de leurs enfants, à travers des images partagées dans un forum de discussions.

«Aucune réfection n’a été effectuée par l’Etat dans notre établissement. Il est inadmissible qu’après plusieurs mois de vacances forcées, rien n’ai été fait. Nos enfants ne peuvent pas fréquenter dans un tel environnement et dans de telles conditions. Depuis la création de ce CES, rien n’est fait pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des enseignants», a déploré l’Association des parents d’élèves (APE) de l’établissement.

En effet, plusieurs visites de la tutelle ont eu lieu dans les lycées et collèges publics d’Owendo mais jamais au CES d’Owendo, laissant dire aux parents que leurs enfants sont des laissés pour compte. «Et ça, c’est inacceptable», ont-ils regretté. Or, plusieurs établissements ont été réhabilités ou construits pendant les mois de suspension des cours, pour préparer la rentrée des classes 2020-2021. Mais ce CES a visiblement été oublié par le département de Patrick-Mouguiama Daouda.

A moins que la réhabilitation de l’établissement soit prévue en 2021. Une année durant laquelle le ministre de l’Éducation nationale a sollicité une enveloppe de 44,5 milliards de francs pour réhabiliter, entre autres, 109 lycées et collèges ainsi que trois internats. En attendant, l’APE du CES d’Owendo a pris une décision radicale en demandant aux parents de garder les enfants à la maison. «Car comme vous le voyez sur ces images, mieux vaut avoir nos enfants en bonne santé dans nos maisons que de les voir revenir malades de l’école», a-t-elle conclu.

 
GR
 

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